Voila, je me posais la question de l apuissance d'un capteur (comme ceux du regroupement d'achat avec environ 2m²), pour alimenter un echangeur piscine
La puissance de l'echangeur est de 20 kW a 40 kW
Peur etre ne peut on pas calculer aussi facilement :?
Merci pour vos reponses
Je voulais eviter l'alimentation par la chaudiere
On m'a parle d'un cout de 200 a 300 Euros pour alimenter l'echangeur
Alors que j'ai une consommation totale a l'annee de 500 Euros
Merci pour le lien
Je ne trouve pas les panneaux Ezinc ou ceux du groupement d'achat
De plus, je ne comprends pas tout
Je cherche des Kw et je vois des Kwh
Comme vous le voyez, je ne suis pas un specialiste
En fait, pour resume, en ne mettant qu'un ou deux panneaux (soit a peu pres 4 m²), cela peut il suffire a faire fonctionner un echangeur de 20kw ou 40 kw meme si ca met plus de temps pour remonter l'eau d'une piscine a 28° quand il en faudrait peut etre 4 panneaux dans un fonctionnement optimum ?
Merci de m'eclairer
Le kW est une unité de puissance et le kWh une unité d"energie.
Un kWh c'est un kW pendant une heure ou un demi kW pendant deux heures etc ....
L'unité légale d'une énergie est le joules mais qui s'en sert ??
Les puissances qu'on voit partout ne veulent pas dire grand'chose.
Capteurs
Il n'y a pas de documents standard décrivant comment la puissance doit être mesurée (avec quelle puissance solaire, quelle température de caloporteur, etc).
Donc chaque vendeur dit ce qu'il veut et ça n'engage que ceux qui y croient.
Notez que les fabricants ou revendeurs sérieux ne parlent pas de puissance des capteurs.
Plus important que la puissance instantanée dans les conditions idéales (en été, ciel dégagé, capteur perpendiculaire aux rayons solaires), est la possibilité de capter de la chaleur pendant une grande partie de l'année pour augmenter la couverture (même quand le soleil est bas, même quand il est un peu masqué, etc)
Par exemple, à encombrement et emplacement équivalent, un capteur à tubes sous vide n'a pas une puissance "idéale" supérieure à un capteur plan.
Par contre, ces capteurs ont une aptitude à prendre de la chaleur solaire même quand il y a peu de rayonnements ou dans des angles difficiles.
Donc la quantité de chaleur prise sur l'année sera meilleure.
Donc pour les capteurs, il faudrait un protocole de mesure qui évalue l'énergie (en kWh) que peut prendre un capteur de manière annuelle (en prenant en compte les différents angles solaires) et non pas la puissance.
Echangeurs
C'est un peu pareil, la puissance est annoncée en supposant un échange aux débits idéaux et au delta T maximum, ce qui n'arrive jamais.
En pratique on n'arrive jamais à obtenir plus de 30% de la puissance en conditions normales.
Pour les unités d'énergie, effectivement c'est le Joule (énergie d'1 W pendant 1 seconde).
Avant c'était les Calories, et on a bataillé pour rendre la Calorie obsolète.
Malheureusement, c'est le kWh qui s'impose (merci EdF) car le Joule est trop petit.
Pas faciles les conversions entre les 2 :
1 J = 1 W x 1 s = 1 / 3600 = 0,28 mWh (milli Watt heure)
1 kWh = 1000 W x 3600 s = 3,6 MJ (méga Joule)
Ne pas oublier que notre étoile délivre gracieusement 1KW/m² brut environ sur une surface perpendiculaire à son rayonnement ( depend latitude, altitude...).
Cette valeur est un MAX qu'il faut diminuer de tout un tas de facteurs ( mois, rendement, pertes...) pour arriver dans les meilleurs des cas à 800W/m² !
Cette base peut être prise en compte pour les calculs...
Amitiés ensoleillées ...
Alain R. (Albi)
"Ne quid nimis, sol lucet omnibus !" http://alainraynal.wordpress.com (site catastrophe aprés migration de windowslive > description install)
Juste pour chipoter un peu.
800W/M2 cela fait 80% de rendement ce qui me parrait beaucoup surtout en tenant compte d'une moyenne été hiver, transmission du verre, encrassage des panneaux, rendement du transfert panneau-utilisation, j'en passe et des meilleures.
Il me semble avoir lu sur le site de P Amet qu'il arrivait à 500W/m2 chiffre "généralement admis par le CSTB" (sic).
Ceci dit c'est vrai que la météo locale a un impact non négligeable.
On est en train parler de puissance moyenne annuelle nette, pas de puissance utile.
Cela inclut donc la surpuissance inutile de l'été.
Un captage moyen de 50% de l'insolation sur l'année est considéré comme réaliste pour un bon capteur sélectif actuel, dans les conditions idéales (plein sud, climat peu nuageux, inclinaison proche de la latitude, etc).
Après, bien sûr, reste à utiliser la chaleur captée, et là le rendement chute, car elle n'est pas toujours assez chaude, elle se perd dans les lignes, etc.
L'expérience avec 9 m² de capteurs solimpeks du groupement donne également une valeur crête de production solaire de 500w/m² (4.5kw). Ces données ont été reccueillies fin mars.
Afin de connaître à l'année les valeurs crêtes et moyenne de la production, j'essaierai de les pondérer en fonction de la position du soleil et du filtrage de l'atmosphère dans un fichier excel un de ces jours.
A+