La lame d'eau derrière l'absorbeur va isoler l'arrière du panneau. L'absorbeur étant la partie la plus chaude du panneau, c'est un avantage qu'il ne soit pas en contact direct avec l'isolant...mais cela me parait effectivement plus simple de renforcer l'isolation à l'arrière plutôt que d'intégrer un absorbeur.
Si "l'absorbeur" est le fond du panneau, alors dans l'idéal il a :
- une émissivité de 1 (absorber tout le rayonnement reçu) -> peinture avec une émissivité maximale
- une capacité d'échange avec le fluide infinie (restituer toute cette énergie à l'eau sans trop monter en température -> source de déperdition à l'arrière) -> si possible des ailettes dans un matériau conducteur, ou une surface rainurée, ça augmentera l'émissivité de la surface en plus
- une isolation infinie (limitation des pertes) ->isolation du dos et côtés du capteur (rien de nouveau...)
Tout se passe en surface donc je pense que la "fonction absorbeur" c'est uniquement la couche de peinture. Par contre, contrairement aux peintures noires que l'on trouve sur les absorbeurs classique, celle là devra résister à l'immersion dans l'eau et le glycol. Là je n'y connais rien, ce n'est peut-être pas un problème.
Pour la lame d'air de la façade tu compte le faire comment? Un double vitrage scellé (récupéré sur des menuiseries?) me semble être une bonne solution, niveau d'isolation optimal (conduction et convection de la lame d'air...ou d'argon), pas de problème de condensation dans la lame d'air.
Concernant la question "absorbeur ou pas?", tu pourrais essayer les deux technologies...pour l'amour de la science
