Bonjour,
Quelqu'un a t-il eu l'occasion de tester les panneaux thermiques Viessmann VITOSOL postérieur à 2016 disposant de leur revêtement "ThermProtect" ? Et qui à partir de 70°C commence à réduire l'absorbation du rayonnement solaire. Allant jusqu'à la couper si la température augmente trop.
Ou les panneaux SYRIUS Solar Industry dont la (apparemment) même technologie est nommé "Mirotherm Control" et dont l'absorbeur change l'émissivité en fonction de la température ?
Pour le premier, il annonce une température de stagnation à 145°C et 175°C pour le second. Est ce vraiment une possible solution à la surchauffe (dans la vraie vie...) ?
Changement émissivité et surchauffe
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Re: Changement émissivité et surchauffe
bonjour,
les "problèmes liés aux surchauffes n'en sont pas et sont gérés par la régulation. Si on a une installation manifestement déséquilibrée (surface/volume ballon ) alors moyennant un peu d'huile de coude ,on vidange le glycol ,on met de l'eau ,on remet le glycol à l'automne
yves
les "problèmes liés aux surchauffes n'en sont pas et sont gérés par la régulation. Si on a une installation manifestement déséquilibrée (surface/volume ballon ) alors moyennant un peu d'huile de coude ,on vidange le glycol ,on met de l'eau ,on remet le glycol à l'automne
yves
Re: Changement émissivité et surchauffe
Bonjour Yves,
Certes, mais même si c'est de l'eau dans le circuit primaire, une température de 200°C doit être en mesure de faire souffrir les panneaux, non ?
J'en suis à choisir mes panneaux et m'interroge sur l'intérêt (en pratique) du type de panneau cité. Permettent-ils de s'autoriser un plus grand apport solaire sans les potentiels effets de surchauffe.
Certes, mais même si c'est de l'eau dans le circuit primaire, une température de 200°C doit être en mesure de faire souffrir les panneaux, non ?
J'en suis à choisir mes panneaux et m'interroge sur l'intérêt (en pratique) du type de panneau cité. Permettent-ils de s'autoriser un plus grand apport solaire sans les potentiels effets de surchauffe.
- monteric
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Re: Changement émissivité et surchauffe
Bonjour,
Il ne me semble pas que l'on est eu de retour de ce type de technique sur le forum.
Personnellement cela m'a toujours interrogé sur la durabilité du principe et le surcout des panneaux.
De mon point de vue, si c'est un ssc il y a des raisons à la surchauffe car le dimensionnement se fait sur la base d'un besoin en mi-saison et dans ce cas, une installation au sol est vraiment un plus pour plein de raisons et notamment une gestion des surchauffes l'été simplement en couvrant une partie des panneaux.
Si l'installation doit être faite en hauteur (sur un toit à faible pente c'est pas terrible) la solution d'auto vidange est la plus pertinente.
Enfin pour un Cesi il n'y a aucune raison d'avoir des surchauffe importantes sauf à avoir fait un mauvais dimensionnement.
Je reste persuadé qu'il vaut mieux légèrement sous dimensionner et être tranquille techniquement que de vouloir faire plus de puissance et s'embêter avec des problèmes de surchauffe.
D'un point de vue financier on est aussi largement gagnant.
Donc un rapport de 100l de ballon pour 1m2 de panneaux est toujours pertinent (en Rhône Alpes)...
Par exemple.
A plus
Eric
Il ne me semble pas que l'on est eu de retour de ce type de technique sur le forum.
Personnellement cela m'a toujours interrogé sur la durabilité du principe et le surcout des panneaux.
De mon point de vue, si c'est un ssc il y a des raisons à la surchauffe car le dimensionnement se fait sur la base d'un besoin en mi-saison et dans ce cas, une installation au sol est vraiment un plus pour plein de raisons et notamment une gestion des surchauffes l'été simplement en couvrant une partie des panneaux.
Si l'installation doit être faite en hauteur (sur un toit à faible pente c'est pas terrible) la solution d'auto vidange est la plus pertinente.
Enfin pour un Cesi il n'y a aucune raison d'avoir des surchauffe importantes sauf à avoir fait un mauvais dimensionnement.
Je reste persuadé qu'il vaut mieux légèrement sous dimensionner et être tranquille techniquement que de vouloir faire plus de puissance et s'embêter avec des problèmes de surchauffe.
D'un point de vue financier on est aussi largement gagnant.
Donc un rapport de 100l de ballon pour 1m2 de panneaux est toujours pertinent (en Rhône Alpes)...
Par exemple.
A plus
Eric
[url=http://www.apper-solaire.org/Pages/Experiences/Bonnat%20Eric%2001/SSC%2019m2%20Poele%20bouilleur%20PC%20Mur%20chauffant%20Radiateur%20UVR1611/]19m² Chauffage +ECS instantanée - Poêle Bouilleur - UVR1611[/url]
suivre l'installation : [url=https://chavillieu.cadoe.net]http://chavillieu.cadoe.net[/url]
Notre association autour des énergies solaires pour apprendre à faire soit même : [url=http://ateliersvertssolaire.com]http://ateliersvertssolaire.com[/url]
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Re: Changement émissivité et surchauffe
Bonjour Eric,
Le surcout est négligeable (entre les TINOX et les Mirotherm Control V20 D8c de solaire diffusion).
Mais effectivement pas de retour dans le forum (ou ailleurs) sur la durabilité. Ni surtout sur l'efficacité de leur principal intérêt, l'augmentation de l'émissivité avec la température pour espérer avoir une limitation de température "passive".
Le surcout est négligeable (entre les TINOX et les Mirotherm Control V20 D8c de solaire diffusion).
Mais effectivement pas de retour dans le forum (ou ailleurs) sur la durabilité. Ni surtout sur l'efficacité de leur principal intérêt, l'augmentation de l'émissivité avec la température pour espérer avoir une limitation de température "passive".
Re: Changement émissivité et surchauffe
Autant les Viessmann indiquent clairement "Une couche absorbante intelligente protège les capteurs Vitosol contre la surchauffe". Autant les capteurs Syrius me paraissent flous dans leur description "le revêtement sélectif Mirotherm Control assure une bonne absorption du rayonnement solaire tout en ayant une émission de ce rayonnement dépendante de la température. Plus la température augmente, plus les pertes par émission augmentent".
La dernière phrase semble évidente et pouvoir s'appliquer à tout les capteurs plans. Pareil chez le détenteur du brevet "Miriotherm"
https://alanod.com/products/mirotherm-r/ rien n'indique clairement une protection contre les surchauffes. Je suis donc très septique et mon avis est qu'une installation quasi verticale optimisée pour l'hiver avec éventuellement une casquette (avancée de toit par ex) pour l'été reste la meilleure protection.
La dernière phrase semble évidente et pouvoir s'appliquer à tout les capteurs plans. Pareil chez le détenteur du brevet "Miriotherm"
https://alanod.com/products/mirotherm-r/ rien n'indique clairement une protection contre les surchauffes. Je suis donc très septique et mon avis est qu'une installation quasi verticale optimisée pour l'hiver avec éventuellement une casquette (avancée de toit par ex) pour l'été reste la meilleure protection.