Bonsoir tous,
Je sais que les panneaux contienne de l'isolant, mais y aurait-il un interet de sur isoler les panneaux ?
Je pensais à mettre les panneaux dans un encadrement et isoler avec du styrodur ou autre mousse.
Les autres isolants pouvant prendre l'eau.
L'isolant pourra-t-il supporter les températures ?
Merci de vos retours
[R&D] Sur-Isolation des panneaux
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- Maitre Solaire
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bonsoir,
l’intérêt de sur-isoler est faible pour une raison toute bête:les vitrages perdent de l'ordre de 5 watt/m²/°K, les 5 cm d'isolant environ 0,5w/m²/°K.soit au total 5.5w/m²/°K.
Si tu doubles l'isolant les pertes deviennent environ 0.25W/m² pour la face isolée et 5.25W/m²/°K pour le capteur entier 5.25W/m²/°K
Coté vitrage (le point faible) ,c'est la tenue de l'intercalaire aux variations de températures qui pose problème sur la durée.
Je te laisse calculer pour X4 l'isolation . Sinon c'est risqué de mettre autre chose que de la laine de roche dans le capteur,pour des raisons de dégazage du liant des isolants. Je ne sais pas quelle est la tenue du liège en température.
yves
l’intérêt de sur-isoler est faible pour une raison toute bête:les vitrages perdent de l'ordre de 5 watt/m²/°K, les 5 cm d'isolant environ 0,5w/m²/°K.soit au total 5.5w/m²/°K.
Si tu doubles l'isolant les pertes deviennent environ 0.25W/m² pour la face isolée et 5.25W/m²/°K pour le capteur entier 5.25W/m²/°K
Coté vitrage (le point faible) ,c'est la tenue de l'intercalaire aux variations de températures qui pose problème sur la durée.
Je te laisse calculer pour X4 l'isolation . Sinon c'est risqué de mettre autre chose que de la laine de roche dans le capteur,pour des raisons de dégazage du liant des isolants. Je ne sais pas quelle est la tenue du liège en température.
yves
- ventura
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[quote="yves35"]bonsoir,
l’intérêt de sur-isoler est faible pour une raison toute bête:les vitrages perdent de l'ordre de 5 watt/m²/°K, les 5 cm d'isolant environ 0,5w/m²/°K.soit au total 5.5w/m²/°K.
Si tu doubles l'isolant les pertes deviennent environ 0.25W/m² pour la face isolée et 5.25W/m²/°K pour le capteur entier 5.25W/m²/°K
Coté vitrage (le point faible) ,c'est la tenue de l'intercalaire aux variations de températures qui pose problème sur la durée.
Je te laisse calculer pour X4 l'isolation . Sinon c'est risqué de mettre autre chose que de la laine de roche dans le capteur,pour des raisons de dégazage du liant des isolants. Je ne sais pas quelle est la tenue du liège en température.
yves[/quote]
Bonjour,
je suis d'accord sur le principe et sur ton raisonnement, mais le problème sur des capteurs à coque alu c'est la proximité de l'élément absorbant du capteur avec la coque extérieure en alu, la rupture du pont thermique est compliqué avec un absorbeur à 200°C .( compromis entre surface extérieure du capteur et surface réelle absorbante )
Cela n'est que mon opignion les points de vue différents sont les bienvenues.
l’intérêt de sur-isoler est faible pour une raison toute bête:les vitrages perdent de l'ordre de 5 watt/m²/°K, les 5 cm d'isolant environ 0,5w/m²/°K.soit au total 5.5w/m²/°K.
Si tu doubles l'isolant les pertes deviennent environ 0.25W/m² pour la face isolée et 5.25W/m²/°K pour le capteur entier 5.25W/m²/°K
Coté vitrage (le point faible) ,c'est la tenue de l'intercalaire aux variations de températures qui pose problème sur la durée.
Je te laisse calculer pour X4 l'isolation . Sinon c'est risqué de mettre autre chose que de la laine de roche dans le capteur,pour des raisons de dégazage du liant des isolants. Je ne sais pas quelle est la tenue du liège en température.
yves[/quote]
Bonjour,
je suis d'accord sur le principe et sur ton raisonnement, mais le problème sur des capteurs à coque alu c'est la proximité de l'élément absorbant du capteur avec la coque extérieure en alu, la rupture du pont thermique est compliqué avec un absorbeur à 200°C .( compromis entre surface extérieure du capteur et surface réelle absorbante )
Cela n'est que mon opignion les points de vue différents sont les bienvenues.
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- Maitre Solaire
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bonsoir,
Autre piste à explorer pour réduire les pertes du capteur : faire comme ce qui se faisait avec les premiers capteurs sebasol qui avaient un absorbeur peint en noir et non sélectif. Il y avait une feuille de teflon sous la vitre pour faire un double vitrage (ou un survitrage ) de la sorte les pertes par la face vitrée sont diminuées et de l'ordre de 3,3.5 W/m²/K au lieu de 5 W/m²/K. Cette manière de faire à été abandonnée aussi bien par sebasol que les capteurs industriels en passant à des absorbeurs sélectifs.
exemple:
http://sebasol.ch/realisations.asp?id=4&r=
http://sebasol.ch/realisations.asp?id=5&r=
l'explication de pascal Cretton:
http://sebasol.ch/forum.asp?ordre=15251 ... =&f=detail
le point 4 de cette réponse
4. La couche de téflon était utilisée en lieu et place du verre intérieur dans l’ancienne technique non sélectif double vitrage que nous n’appliquons plus depuis 1998. Avec des plaques sélectives, le double vitrage n’est plus nécessaire. Cf. réponse à une question précédente sur ce forum pour les différences de rendement.
Mais je répète : toutes ces prises de tête sur le rendement ne sont à 90% que du boniment de vendeur. Le rendement n’a pas été pour nous la raison de l’abandon du non sélectif double vitrage. La raison fut la plus grande simplicité du montage avec la feuille sélective. Le rendement d’une installation solaire est d’abord fonction des besoins, donc du dimensionnement, et non de la performance des capteurs. Si vous ne tirez pas d’eau chaude vous ne produisez aucune chaleur utile et votre rendement est de zéro. Passé un certain rendement de base nécessaire pour l’usage que l’on veut faire de la chaleur, il est plus important de réaliser une installation solaire simple, fonctionnelle et robuste qu’un bidule high-tech bourré de vannes qui pète tout le temps et n’obéit (souvent mal) qu’à la voix de son maître. Le choix à faire est production plus faible versus autonomie annuelle (arrêt de la chaudière) plus élevée. Plus votre chaudière est nulle, plus il est important de couvrir avec le solaire, de manière à pouvoir l’arrêter sur une plus longue période (en attendant de flinguer votre chaudière fossile définitivement).
également:
http://sebasol.ch/forum.asp?ordre=13211 ... =&f=detail
yves
je n'ai jamais démonté de capteur du commerce (donc avec une "boite" en alu), mais il me semble que l'absorbeur est encore loin due la tôle alu et de toute façon il faut que ce soit isolé aussi sur les cotés de la boite.mais le problème sur des capteurs à coque alu c'est la proximité de l'élément absorbant du capteur avec la coque extérieure en alu, la rupture du pont thermique est compliqué avec un absorbeur à 200°C
Autre piste à explorer pour réduire les pertes du capteur : faire comme ce qui se faisait avec les premiers capteurs sebasol qui avaient un absorbeur peint en noir et non sélectif. Il y avait une feuille de teflon sous la vitre pour faire un double vitrage (ou un survitrage ) de la sorte les pertes par la face vitrée sont diminuées et de l'ordre de 3,3.5 W/m²/K au lieu de 5 W/m²/K. Cette manière de faire à été abandonnée aussi bien par sebasol que les capteurs industriels en passant à des absorbeurs sélectifs.
exemple:
http://sebasol.ch/realisations.asp?id=4&r=
http://sebasol.ch/realisations.asp?id=5&r=
l'explication de pascal Cretton:
http://sebasol.ch/forum.asp?ordre=15251 ... =&f=detail
le point 4 de cette réponse
4. La couche de téflon était utilisée en lieu et place du verre intérieur dans l’ancienne technique non sélectif double vitrage que nous n’appliquons plus depuis 1998. Avec des plaques sélectives, le double vitrage n’est plus nécessaire. Cf. réponse à une question précédente sur ce forum pour les différences de rendement.
Mais je répète : toutes ces prises de tête sur le rendement ne sont à 90% que du boniment de vendeur. Le rendement n’a pas été pour nous la raison de l’abandon du non sélectif double vitrage. La raison fut la plus grande simplicité du montage avec la feuille sélective. Le rendement d’une installation solaire est d’abord fonction des besoins, donc du dimensionnement, et non de la performance des capteurs. Si vous ne tirez pas d’eau chaude vous ne produisez aucune chaleur utile et votre rendement est de zéro. Passé un certain rendement de base nécessaire pour l’usage que l’on veut faire de la chaleur, il est plus important de réaliser une installation solaire simple, fonctionnelle et robuste qu’un bidule high-tech bourré de vannes qui pète tout le temps et n’obéit (souvent mal) qu’à la voix de son maître. Le choix à faire est production plus faible versus autonomie annuelle (arrêt de la chaudière) plus élevée. Plus votre chaudière est nulle, plus il est important de couvrir avec le solaire, de manière à pouvoir l’arrêter sur une plus longue période (en attendant de flinguer votre chaudière fossile définitivement).
également:
http://sebasol.ch/forum.asp?ordre=13211 ... =&f=detail
yves