Posté : mer. avr. 04, 2007 17:44 pm
Bonjour à toutes et tous,
Et tout d’abord veuillez m’excuser de la longueur de mon message
Inscrit récemment sur ce forum, je l’ai parcouru de très nombreuses fois depuis un an en tant qu’invité, afin de trouver des solutions techniques me permettant de réduire au maximum les consommations en énergie fossile liées au chauffage et à l’ECS de la maison que j’occupe dans les Pyrénées Atlantiques avec mon épouse et mes deux enfants adultes.
Dans le milieu des années 80 j’ai fait construire dans un petit village au nord de Pau une néo-béarnaise, maison en L, orientée plein sud et constituée :
- sous toute la surface de la maison d’un sous-sol élevé en parpaing creux de 27 cm sur 2,20 m de hauteur entièrement enterré,
- d’un RdC de 150 m2 bâti en parpaing creux de 20 cm sur une hauteur nette de 2,50 m, les murs extérieurs étant isolés sur leurs faces internes par 8 cm de polystyrène (2 couches décalées d’épaisseur 4 cm) et par une cloison en carreaux de plâtre de 5 cm d’épaisseur. Les menuiseries sont en bois avec double vitrage 4-8-4 occultées par des volets battants en bois. Le sol est une dalle en béton armé de 20 cm d’épaisseur (poutrelle, hourdis, treillis soudé, béton) sur laquelle est déposée une isolation de 6 cm de polystyrène (2 couches croisées 2 cm + 4 cm) supportant un réseau de tube Alphacan Retube PER A 16x1,5 (10 boucles, pas de 15 cm … de mémoire) enrobé de 6 cm de béton et fini par un carrelage de 1 cm d’épaisseur,
- d’un étage sous comble (pente de 38°) d’une superficie de 90 m2 (60 m2 d’une hauteur de 2,50 m). La toiture (tuiles en terre cuite) est entièrement isolée par 19 cm de laine de roche en 2 couches (7 cm entre chevrons + 12 cm) et finie par des plaques de plâtre de 1,3 cm (BA13). La face nord dispose de 3 fenêtres de toit et la façade sud de 3 lucarnes (à fronton-pignon + croupe) ainsi que d’un balcon intérieur de 1,7 m de large, fermé côté intérieur par une porte-fenêtre bois avec double-vitrage 4-12-4 et côté extérieur par une porte-fenêtre bois et des éléments fixes en bois vitrés en 4-12-4. Le sol est une dalle béton (idem RdC) sur laquelle des tasseaux de 4x4 cm ont été disposés pour supporter des panneaux de particules, rainurés et bouvetés, de 1,9 cm d’épaisseur, la finition étant assurée par une sous-couche polyéthylène de 2 mm d’épaisseur recouverte d’un parquet stratifié de 8 mm environ d’épaisseur.
Le chauffage de l’eau entre 35° et 40° circulant dans le plancher du RdC est fournie par une chaudière Vies…n basse température de 20 ans d’âge (sonde extérieur sur la façade nord, vanne motorisée 4 voies) située en sous-sol et alimentée en propane par une citerne de 2000 litres (= 1 tonne) implantée sur le terrain. Le chauffage des combles est assuré par 2 panneaux rayonnants (1000 W et 1500 W) rarement utilisés et 2 autres panneaux rayonnants (2 x 2000 W) utilisés à faible allure pendant les périodes froides. En hiver la température maintenue au RdC et à l’étage est à peu près constante, entre 19° et 22° selon les pièces. L’ECS provient d’un cumulus de 200 litres alimenté en propane par la citerne.
La consommation moyenne de propane sur une période de 12 ans est de 1.566 tonnes ce qui équivaut à 21 600 KW. Ce que je trouve important mais pas franchement énorme avec quatre personnes !
La part imputable à l’ECS n’est pas facile à déterminée mais est relativement importante, les cumulus gaz avec veilleuse permanente étant très gourmands d’après les chauffagistes interrogés. Il faut dire que quotidiennement chacun prend au moins une douche sinon deux, l’eau provenant d’un puits de 1 m de diamètre sur 10 m de profondeur, foré pendant la construction de la maison (pompe immergée, réserve sous pression de 100 litres).
J’ai le projet, depuis plus d’un an, de ne plus dépendre, pour le chauffage du PC et de l’ECS, d’une énergie fossile comme le propane. Malgré qu’actuellement le soleil n’ai pas daigné se montrer et ce depuis près de quinze jours (nuages et pluies abondantes) j’envisage de me séparer, dans un premier temps, du cumulus et d’installer des capteurs thermiques (à tubes ?) associés à des ballons pour l’ECS et le chauffage du PC tout en gardant la chaudière pour assurer la totalité ou le complément des besoins calorifiques dans les périodes avec peu ou pas de production thermique solaire. Dans un second temps je remplacerai mes rayonnants de l’étage par des radiateurs basse température, la place pouvant être trouvée pour les installer soit verticalement soit horizontalement sans trop bouleverser l’agencement des pièces. Puis si la production de l’énergie solaire démontre sa fiabilité je me propose finalement de remplacer la chaudière gaz par une au bois, chênes et châtaigniers pouvant être fournis localement, en payant bien sûr.
Les panneaux solaires seraient posés dans le jardin, ne pouvant les installer sur le toit à cause des lucarnes, du manque de place au-dessus et au-dessous de celles-ci, de la présence de gros chênes à l’est et de l’avancée (balcon) à l’ouest. Ils seraient installés plein sud à une distance de la chaufferie d’environ 25 m, au-dessus du mur de clôture qui est un mur de soutènement (2 m de hauteur à partir de la rue, 0,60 m côté jardin), en remplacement d’une partie de haie de cupressus de 2,5 m de haut. L’espace sous les capteurs pourrait servir à entreposer le bois employé pour quelques flambées dans la cheminée du salon à l’intersaison.
Cet été j’ai fait réaliser 2 devis par des sociétés implantées localement :
- 17 000 € TTC (matériel = 15 150 €) : 2 CPC 45 ST.. AZ.. (2x 4,9 m2), ballon 300 l, régulation Sy… Confort, liaison solaire isolée, pose et mise en service incluses, tranchée et terrasse non comprises.
- 17 400 € TTC (matériel = 13 300 €) : 3 CPC ST.. AZ .. ( ? m2), ballon combiné TIT.. Aq.. 600 l, station solaire STA… , régulation Sy… Confort, liaison isolée Arma..x 13 mm, pose et mise en service incluses, tranchée et terrasse non comprises.
M’étant promené sur des sites internet comme By..n, L’Ed…ce, … il m’est apparu que le coût du matériel proposé était de beaucoup inférieur à celui pratiqué par ces installateurs ; entre 2 et 3 fois moins pour, semble-t-il, du matériel comparable ! Par contre le coût de la main d’œuvre étant assez faible, ces professionnels ont trouvé là assurément un gain substantiel immédiat en majorant leurs factures du montant du crédit d’impôt de 50 % accordé pour l’acquisition de tels matériels en s’approchant du plafond retenu de 16 000 €. Un petit calcul m’a suffit pour comprendre que le contribuable ne bénéficie finalement d’aucun avantage.
Matériel + MO = Total - Crédit Impôt = Montant réel déboursé
15 000 € + 2 500 € = 17 500 € - 7 500 € = 10 000 €
7 500 € + 2 500 € = 10 000 € - 0 € = 10 000 €
D’où l’idée de réaliser moi-même ce projet, étant un assez bon bricoleur.
Mais je me pose toujours un tas de questions concernant :
- l’isolation de la maison est-elle dans les normes ? Lesquelles ?
- quelle surface et quel type de capteurs faut-il ?
- combien de ballons et quels volumes acheter?
- Quelle régulation choisir ?
- Vannes motorisées en 24 V ou 220 V ?
- … et d’autres questions qui viendront après moult cogitations.
Merci à toutes et tous pour vos remarques (même désagréables), vos solutions, vos conseils.
Et tout d’abord veuillez m’excuser de la longueur de mon message
Inscrit récemment sur ce forum, je l’ai parcouru de très nombreuses fois depuis un an en tant qu’invité, afin de trouver des solutions techniques me permettant de réduire au maximum les consommations en énergie fossile liées au chauffage et à l’ECS de la maison que j’occupe dans les Pyrénées Atlantiques avec mon épouse et mes deux enfants adultes.
Dans le milieu des années 80 j’ai fait construire dans un petit village au nord de Pau une néo-béarnaise, maison en L, orientée plein sud et constituée :
- sous toute la surface de la maison d’un sous-sol élevé en parpaing creux de 27 cm sur 2,20 m de hauteur entièrement enterré,
- d’un RdC de 150 m2 bâti en parpaing creux de 20 cm sur une hauteur nette de 2,50 m, les murs extérieurs étant isolés sur leurs faces internes par 8 cm de polystyrène (2 couches décalées d’épaisseur 4 cm) et par une cloison en carreaux de plâtre de 5 cm d’épaisseur. Les menuiseries sont en bois avec double vitrage 4-8-4 occultées par des volets battants en bois. Le sol est une dalle en béton armé de 20 cm d’épaisseur (poutrelle, hourdis, treillis soudé, béton) sur laquelle est déposée une isolation de 6 cm de polystyrène (2 couches croisées 2 cm + 4 cm) supportant un réseau de tube Alphacan Retube PER A 16x1,5 (10 boucles, pas de 15 cm … de mémoire) enrobé de 6 cm de béton et fini par un carrelage de 1 cm d’épaisseur,
- d’un étage sous comble (pente de 38°) d’une superficie de 90 m2 (60 m2 d’une hauteur de 2,50 m). La toiture (tuiles en terre cuite) est entièrement isolée par 19 cm de laine de roche en 2 couches (7 cm entre chevrons + 12 cm) et finie par des plaques de plâtre de 1,3 cm (BA13). La face nord dispose de 3 fenêtres de toit et la façade sud de 3 lucarnes (à fronton-pignon + croupe) ainsi que d’un balcon intérieur de 1,7 m de large, fermé côté intérieur par une porte-fenêtre bois avec double-vitrage 4-12-4 et côté extérieur par une porte-fenêtre bois et des éléments fixes en bois vitrés en 4-12-4. Le sol est une dalle béton (idem RdC) sur laquelle des tasseaux de 4x4 cm ont été disposés pour supporter des panneaux de particules, rainurés et bouvetés, de 1,9 cm d’épaisseur, la finition étant assurée par une sous-couche polyéthylène de 2 mm d’épaisseur recouverte d’un parquet stratifié de 8 mm environ d’épaisseur.
Le chauffage de l’eau entre 35° et 40° circulant dans le plancher du RdC est fournie par une chaudière Vies…n basse température de 20 ans d’âge (sonde extérieur sur la façade nord, vanne motorisée 4 voies) située en sous-sol et alimentée en propane par une citerne de 2000 litres (= 1 tonne) implantée sur le terrain. Le chauffage des combles est assuré par 2 panneaux rayonnants (1000 W et 1500 W) rarement utilisés et 2 autres panneaux rayonnants (2 x 2000 W) utilisés à faible allure pendant les périodes froides. En hiver la température maintenue au RdC et à l’étage est à peu près constante, entre 19° et 22° selon les pièces. L’ECS provient d’un cumulus de 200 litres alimenté en propane par la citerne.
La consommation moyenne de propane sur une période de 12 ans est de 1.566 tonnes ce qui équivaut à 21 600 KW. Ce que je trouve important mais pas franchement énorme avec quatre personnes !
La part imputable à l’ECS n’est pas facile à déterminée mais est relativement importante, les cumulus gaz avec veilleuse permanente étant très gourmands d’après les chauffagistes interrogés. Il faut dire que quotidiennement chacun prend au moins une douche sinon deux, l’eau provenant d’un puits de 1 m de diamètre sur 10 m de profondeur, foré pendant la construction de la maison (pompe immergée, réserve sous pression de 100 litres).
J’ai le projet, depuis plus d’un an, de ne plus dépendre, pour le chauffage du PC et de l’ECS, d’une énergie fossile comme le propane. Malgré qu’actuellement le soleil n’ai pas daigné se montrer et ce depuis près de quinze jours (nuages et pluies abondantes) j’envisage de me séparer, dans un premier temps, du cumulus et d’installer des capteurs thermiques (à tubes ?) associés à des ballons pour l’ECS et le chauffage du PC tout en gardant la chaudière pour assurer la totalité ou le complément des besoins calorifiques dans les périodes avec peu ou pas de production thermique solaire. Dans un second temps je remplacerai mes rayonnants de l’étage par des radiateurs basse température, la place pouvant être trouvée pour les installer soit verticalement soit horizontalement sans trop bouleverser l’agencement des pièces. Puis si la production de l’énergie solaire démontre sa fiabilité je me propose finalement de remplacer la chaudière gaz par une au bois, chênes et châtaigniers pouvant être fournis localement, en payant bien sûr.
Les panneaux solaires seraient posés dans le jardin, ne pouvant les installer sur le toit à cause des lucarnes, du manque de place au-dessus et au-dessous de celles-ci, de la présence de gros chênes à l’est et de l’avancée (balcon) à l’ouest. Ils seraient installés plein sud à une distance de la chaufferie d’environ 25 m, au-dessus du mur de clôture qui est un mur de soutènement (2 m de hauteur à partir de la rue, 0,60 m côté jardin), en remplacement d’une partie de haie de cupressus de 2,5 m de haut. L’espace sous les capteurs pourrait servir à entreposer le bois employé pour quelques flambées dans la cheminée du salon à l’intersaison.
Cet été j’ai fait réaliser 2 devis par des sociétés implantées localement :
- 17 000 € TTC (matériel = 15 150 €) : 2 CPC 45 ST.. AZ.. (2x 4,9 m2), ballon 300 l, régulation Sy… Confort, liaison solaire isolée, pose et mise en service incluses, tranchée et terrasse non comprises.
- 17 400 € TTC (matériel = 13 300 €) : 3 CPC ST.. AZ .. ( ? m2), ballon combiné TIT.. Aq.. 600 l, station solaire STA… , régulation Sy… Confort, liaison isolée Arma..x 13 mm, pose et mise en service incluses, tranchée et terrasse non comprises.
M’étant promené sur des sites internet comme By..n, L’Ed…ce, … il m’est apparu que le coût du matériel proposé était de beaucoup inférieur à celui pratiqué par ces installateurs ; entre 2 et 3 fois moins pour, semble-t-il, du matériel comparable ! Par contre le coût de la main d’œuvre étant assez faible, ces professionnels ont trouvé là assurément un gain substantiel immédiat en majorant leurs factures du montant du crédit d’impôt de 50 % accordé pour l’acquisition de tels matériels en s’approchant du plafond retenu de 16 000 €. Un petit calcul m’a suffit pour comprendre que le contribuable ne bénéficie finalement d’aucun avantage.
Matériel + MO = Total - Crédit Impôt = Montant réel déboursé
15 000 € + 2 500 € = 17 500 € - 7 500 € = 10 000 €
7 500 € + 2 500 € = 10 000 € - 0 € = 10 000 €
D’où l’idée de réaliser moi-même ce projet, étant un assez bon bricoleur.
Mais je me pose toujours un tas de questions concernant :
- l’isolation de la maison est-elle dans les normes ? Lesquelles ?
- quelle surface et quel type de capteurs faut-il ?
- combien de ballons et quels volumes acheter?
- Quelle régulation choisir ?
- Vannes motorisées en 24 V ou 220 V ?
- … et d’autres questions qui viendront après moult cogitations.
Merci à toutes et tous pour vos remarques (même désagréables), vos solutions, vos conseils.