Dans ma réflexion pour l'installation d'un CESI à minima, voir d'un SSC, je me pose des questions sur les variantes possibles, les optimisations, et les évolutions possibles du système (CESI au départ, puis SSC par la suite ?)
Il y a pas mal de paramètres et des compromis à choisir, et je voudrais bien saisir leur portée avant de choisir telle ou telle solution.
J'ai un apriori favorable pour une solution auto vidangeable avec ballon à eau morte pour les avantages que j'en ai compris (tels qu'héliofrance ou rotex, si vous avez d'autres références je suis preneur) :
- eau "pure" sans antigel possible, donc meilleure capacité caloporteuse du fluide
- eau morte, donc non renouvellement permanent du volume d'eau stockée = moins d'oxydation du ballon
- circuit basse pression plus simple (pas de soupape, de surpression en cas de panne de courant et donc de circulation...) en théorie plus fiable
- stockage de calories plus important à volume constant (eau morte à 80-90°C contre 60°C dans un cumulus "classique" pour limiter le dépôt de calcaire renouvelé constamment)
- faible volume d'ECS donc risque faible de légionelle nécessitant de monter le stockage à plus de 50°C en permanence dans le cumuls par chauffage d'appoint
- protection efficace contre le gel
- chauffage de l'ECS instantanné, donc limité en puissance / débit (tirage simultané d'une douche + cuisine ? ou 2 douches) ?
- solutions commerciales tout (trop) intégré, circulateur interne au ballon (aminenance ?)
- vieillisement prématuré des panneaux si apport solaire trop important sans évacuation des calories captées par les panneaux
En dehors du choix cumulus vs eau morte, j'ai un peu de mal à appréhender les optimisations entre apport solaire et chauffage d'appoint...
D'un point de vue énergétique, l'idéal (que je crois n'avoir jamais vu, donc possiblement une fausse bonne idée) est à mon sens un préchauffage solaire (partiel ou total quand l'apport solaire est suffisant), et un complément instantanné car celà permet une gestion ultra-simple sans perte inutile dans le stokage : pas besoin de réfléchir à quand compléter l'apport solaire pour avoir de l'eau suffisamment chaude (si on chauffe trop tôt, on limite l'apport solaire même si il est finalement suffisant...), encore faut-il disposer d'un chauffage d'appoint instantanné suffisant, possible en gaz, éventuellement électrique si débit faible (chauffe-eau électrique instantanné existe en 7.5kW par exemple mais reste un apoint très limité si pas d'autre chauffage d'appoint en amont), mais c'est soit 100% électrique (pas de PAC à priori pour faire de l'instantanné) soit du gaz ou fioul qui sont des solutions que j'exclue d'office, le chauffage instantanné ne consommant que l'énergie nécessaire pour compléter l'apport solaire sans être perdu par transfert depuis le volume de stockage ni réduire la capacité d'apport solaire ultérieur.
Dès lors qu'on a à gérer un chauffage d'appoint dans le stockage, l'optimisation pour ne pas manquer d'eau chaude, mais ne pas consommer trop au risque de "perdre" de l'apport solaire une fois la capacité max atteinte, ça me retourne un peu les neuronnes... Tout comme le dimensionnement, comment optimiser la production solaire tout en couvrant des besoins exceptionnels (weekend avec famille ou amis à la maison, douches simultanées...)
Comment gérer l'ajout ultérieur (ou au départ) du chauffage puisque le rendement est meilleur à basse température, mais que l'ECS exige une température élevée, que le chauffage n'est pas nécessaire toute l'année contrairmeent à l'ECS, donc ECS non solaire quand le chauffage solaire ne couvre pas la totalité des besoins (meilleur rendement), ECS 100% solaire quand le besoin en chauffage baisse, gros volume basse tempérture pour le chauffage contre faible volume à haute température pour l'ECS...
Sachant que pour le moment je pars de zéro avec le chauffage de la maison à sélectionner (besoins futurs après isolation pas encore connus), dont la rentabilité sera négativement impacté par le solaire (si j'investi dans une PAC géothermie par exemple, elle s'amortira sur la quantité d'énergie qu'elle aura à consommer, quantité qui sera d'autant plus réduite que l'apport solaire sera important), les options sont nombreuses et difficiles à départager... Mettre le paquet sur la surface solaire et compter sur un appoint 100% électrique si il est assez faible ? (Mais comment gérer la surcapacité solaire qui sera d'autant plus forte que l'apport solaire sera conséquent, installer un système de couverture automatique comme des volets roulant ? surcoût important et fiabilité pour un fonctionnement de 45 à 60° angulaire au lieu de 90° pour une fenêtre classique ? résistance au vent sur le toit ?)
Merci à tous ceux qui pourront m'aider à appréhender les différends compromis pour le choix d'une installation solaire (je pars un peu dans tous les sens...)