J'ai auto-installé un CESI autovidangeable pour ma maison. Le système est opérationnel depuis janvier dernier. Depuis, on observe, on affine les réglages, on apprend

Le ballon solaire (200L SW Kospel), comporte un échangeur thermique (circuit solaire), et a un emplacement pour une résistance électrique d'appoint laissée vide pour le moment. Ce ballon fonctionne en préparateur, placé en série et en amont d'un ballon électrique de 200L lui aussi, qui était en très bon état donc on l'a laissé en place. L'hiver et à mi-saison, le ballon solaire préchauffe l'eau qui entre dans le ballon électrique, on diminue ainsi la part d'eau chauffée au nucléaire. L'été, j'avais prévu les vannes qui vont bien pour shunter le ballon électrique et ne fonctionner qu'avec le système solaire. C'est ainsi depuis début juin.
Le système de contrôle du ballon électrique a été modifié de manière à laisser l'alimentation (système avec électrode platine ACI) pendant les heures creuses tout en interdisant l'alimentation de la résistance électrique. On empêche la corrosion, mais on ne chauffe pas.
Notes :
- L'orientation des panneaux fait que l'on chauffe en gros de 8h à 15h.
- heures creuses de 13 à 15h et de 2 à 8h
- 4 personnes dans la maison, douches le soir, conso d'une centaine de litres d'eau chaude par jour.
Le fonctionnement en mode hivernal ne pose pas trop de questions, ça tourne tout seul et si il n'y a pas de soleil, la résistance du ballon électrique complète ce qui manque, avec un fonctionnement essentiellement sur les heures creuses nocturnes.
Le fonctionnement uniquement sur le ballon solaire a fait naitre une foultitude de questions, aussi, si vous avez des idées sur ces sujets, n'hésitez pas... :
- En cas d'absence de soleil pendant 1 ou 2 jours, les 200L sont vite épuisés : on finit avec un ballon à 25-30°C en 48h, pas suffisant. On réfléchit sérieusement à ajouter une résistance électrique dans le ballon solaire pour compléter ce qui manque en été ou même mi-saison. Mais quelle puissance, quelle stratégie pour son pilotage ?
- Laisser le système en mode hiver toute l'année : ça semble dommage, car l'été, l'eau chaude produite solairement va transiter d'un ballon à l'autre, se refroidissant tout au long du circuit. On constate d'ailleurs que le ballon électrique se met à chauffer pendant les heures creuses de l'après midi pour compenser les pertes
- Remettre en route le ballon électrique tous les 10 jours pour compenser un jour sans soleil ne semble pas une bonne idée : on chauffe un ballon froid complet et on reperd tout ce qui a été économisé.
- Quid de ces 200L d'eau qui vont stagner dans le ballon électrique inutilisé pendant tout l'été ? Est-ce une bonne idée ? Je l'ai vidangé complètement cet année pour le détartrer, changement du joint, inspection de cuve etc. Je me suis ainsi rendu compte que la vidange par l'entrée d'eau froide laisse environ 1L d'eau non vidangeable en bas de ballon. Il faut démonter entièrement le corps de chauffe pour vidanger ce dernier litre, et ça je en compte pas le faire chaque année. 1L d'eau qui stagne sans l'effet de l'électrode anticorrosion, j'ai pensé que c'était pire qu'un ballon plein avec une électrode fonctionnelle. J'ai donc re-rempli après l'opération.
Je me dis qu'un jour, on complètera peut-être l'opération par 1 ou 2 panneaux photovoltaiques sur le toit pour autoproduire nos 150W de bruit de fond de conso. Peut-être alors on aura besoin de router l'excédent vers une résistance électrique dans un ballon, ça fait naitre encore un tas d'interrogations : résistance dans le ballon solaire ou électrique ? Est-ce que ça a un sens de faire ça ?(envoyer des W dans un ballon qui de toute façons chauffe très bien tout seul au thermique pendant le tiers de l'année)
Merci d'avance pour vos lumières,