bonsoir,
Pour Yves35 après avoir relu le document sebasol, en fait il est indiqué si j'ai bien compris, que pour une question de subvention il fallait rester en situation de préchauffage. Par contre, en allant rapidement sur leur site, il propose aussi d'accompagner les gens vers d'autres possibilités. Et personnellement ce que je cherche c'est une "bonne" solution, pas celle qui amène des subventions, surtout que je ne pense pas qu'un canton suisse me finance
les conditions aux subventions (que tu n'aura pas) sont établies sur la base de lois physique ,qui sont identiques des 2 cotés de la frontières et sont faites pour tenter d'éviter aux propriétaires de céder aux délires d'installateurs(et à leurs propres délires).
Beaucoup de gens ont une idée correcte du prix d'une baguette de pain, d'un litre d'essence, d'un 1/2 de bière . Ce n'est pas le cas pour le solaire ... donc il faut un garde fou (fou est sans doute au pied de la lettre).
Tu investi X euros, tu couvre Y % du besoin . Le rapport X/Y ,c'est le prix du 1% de ton besoin . Il n'est pas raisonnable de vouloir couvrir 1% de ton besoin, il n'est pas raisonnable non plus de viser 100%,dans ces 2 cas extrêmes c'est trop cher. Le coût du 1% supplémentaire baisse d’abord puis ensuite remonte . Il faut viser le cout marginal le plus bas possible (le coût du 1% supplémentaire). Ce qui est préconisé dans les conditions Suisse et qui fait rester en condition de préchauffage une grosse partie de l'année et parfois en été en autonomie(autonomie qui s’accroit avec la sobriété des consommations).
Pour la ventilation , jettes un oeil sur ce fil de discussion:
http://forums.futura-sciences.com/habit ... ortee.html
et sur les liens que j'avais mis :
viewtopic.php?t=7767&highlight=ventilation+double+flux
monteric, pour ce qui est des études thermiques , il faut lire ce qu'en dit olivier sidler dans la doc négawatt,page 32 du lien:
3 - la seconde observation récurrente est très importante pour construire une stratégie.
On constate en effet que la nature des parois initiales d’un bâtiment n’a pas un impact
sensible sur la performance thermique finale après rénovation. Ceci s’explique très bien
car la résistance additionnelle est tellement plus importante que la résistance du mur nu
d’origine, que la performance finale ne dépend pratiquement plus que d’elle. Par exemple,
entre un mur en pierre de 60 cm et un mur en béton de 20 cm, l’écart de consommation finale
après rénovation (et adjonction d’une résistance équivalente à 15 cm de laine minérale) d’une
maison individuelle varie entre 1 et 1,5 kWh/m²hab/an. C’est insignifiant quand on part de
300 ou 350 kWh/m²/an ! Mais la conséquence de cette observation est fondamentale : il n’y a
rigoureusement aucun intérêt à faire un diagnostic préalable sur un bâtiment existant.
La prescription n’en dépend pas et le résultat sera invariable en fonction de cette
prescription. Cela simplifie considérablement le processus de rénovation et mérite
singulièrement qu’on s’attache à ce détail, au lieu de chercher à montrer que la France n’est
qu’une mosaïque de cas particuliers qui nécessite en conséquence une mosaïque de solutions.
Et c'est un thermicien qui parle, comme si un boucher te disais de manger végétarien
Ce qu'il préconise,page 36:
1 - Ajouter aux murs, et au plancher bas (sur garage ou sur extérieur) une
résistance thermique de 4,3 m²K/W,
2 - Ajouter en combles ou en toiture une résistance thermique de 7,5 m²K/W,
3 - Remplacer les menuiseries par des menuiseries en bois non renforcées
munies de triple vitrage peu émissif avec argon (Uw <= 1,1 W/m²°C),
4 - Mettre en oeuvre une ventilation double flux avec récupérateur de chaleur
d’efficacité minimum de 70 %,
5 - Utiliser pour la production de chaleur soit une chaudière gaz à
condensation, soit une chaudière fioul à haut rendement, soit une pompe à chaleur sur l’air
Rénovation des logements à basse consommation d’énergie
CHAPITRE 3 : Quelles solutions techniques ?
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extrait, soit évidemment une chaudière à bois à condition que son rendement soit supérieur à
70 %.
Variante : On peut accepter que si le bâtiment est isolé par l’extérieur intégralement, les
menuiseries peuvent n’être équipées que de doubles vitrages peu émissifs à l’argon.
yves