Bonjour tous,
Mon install est en phase de mise au point (hydraulique), je fais des tests (et réparations ).
L'install est en boucle fermée pressurisée sans vidange au point haut, l'air y entre (et/ou reste là) comme il veut lors du remplissage.
Pour purger le circuit j'ai 3 points de purge, 1 purgeur au sommet d'une lyre sur le point chaud arrivant à l'échangeur stock, 1 purgeur sur la station (Taconova) et l'axe du circu.
Après remplissage du primaire et vidange en ces 3 points le circulateur est (très) bruyant (encore de l'air dans le circuit)... puis ça se calme pour au final indiquer qu'il a une certaine espérance de vie
Ma question: Sans tout comprendre de la relation entre les purges et la stabilisation (sans air) du circuit, comment fonctionne l'ébulleur de cette station, c'est Toutautomatix ?
Merci
Rémy
Ebulleur d'une station
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Bonjour Rémy ,
Si le débit est suffisant dans toute l'installation , l'air finira par être entrainé lors de la circulation .
L'ébulleur de la station "stocke" les bulles d'air qui sont arrivées jusque là , mais il faut ouvrir la vis du purgeur avec un tourne vis , car c'est comme pour un radiateur . Après une période de rodage de quelques jours , il ne doit plus subsister d'air .
Il doit être possible de remplacer ce système manuel à vis par un purgeur automatique classique ( je vais sans doute le faire sur mon instal , mais pour un fonctionnement mixte fermé sous pression/autovidangeable ) mais le boitier isolant ne permet pas en l'état de l'ajouter .
Pour le bruit constaté dans le circulateur , j'ai observé la même chose . En utilisant un tuyau d'arrosage pour pousser l'eau du réseau dans le circuit ( mais sous le circulateur , ce qui est une erreur ) je faisait entrer de l'air . Ca met un moment à s'évacuer , comme si les bulles d'air étaient brassées et ne voulaient pas remonter .
L'idéal est d'avoir la pente qui va bien entre la station et le serpentin du ballon pour n'avoir aucune zone non purgée et démarrer le circulateur entièrement noyé .
A+
Gérald
Si le débit est suffisant dans toute l'installation , l'air finira par être entrainé lors de la circulation .
L'ébulleur de la station "stocke" les bulles d'air qui sont arrivées jusque là , mais il faut ouvrir la vis du purgeur avec un tourne vis , car c'est comme pour un radiateur . Après une période de rodage de quelques jours , il ne doit plus subsister d'air .
Il doit être possible de remplacer ce système manuel à vis par un purgeur automatique classique ( je vais sans doute le faire sur mon instal , mais pour un fonctionnement mixte fermé sous pression/autovidangeable ) mais le boitier isolant ne permet pas en l'état de l'ajouter .
Pour le bruit constaté dans le circulateur , j'ai observé la même chose . En utilisant un tuyau d'arrosage pour pousser l'eau du réseau dans le circuit ( mais sous le circulateur , ce qui est une erreur ) je faisait entrer de l'air . Ca met un moment à s'évacuer , comme si les bulles d'air étaient brassées et ne voulaient pas remonter .
L'idéal est d'avoir la pente qui va bien entre la station et le serpentin du ballon pour n'avoir aucune zone non purgée et démarrer le circulateur entièrement noyé .
A+
Gérald
- jean-yves 25
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- remy78
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Merci Looping et Jean-Yves,
Réponse d'une autre source:
"Pour l'ébulleur, c'est simple : schéma joint.
Ca marche tout seul.
Au début, il faut vider l'air en ouvrant la purge jusqu'à ce que ce soit du liquide.
Au bout d'un moment, après quelques jours de chauffe, il n'y a plus guère d'air.
C'est la chauffe qui provoque ça, car l'eau chaude peut contenir moins d'air que l'eau froide.
La "dépression" de l'eau en arrivant dans un endroit plus large provoque les bulles et celles-ci sont piégés en remontant.
Par contre, ça ne permet pas d'aller chercher les poches d'air dans les coins hauts s'il y en a.
Pour ma part, j'ai rempli à l'eau sous pression, puis j'ai mis le glycol à la pompe à perceuse, avant de faire tourner.
Se rappeler qu'une bulle d'air remonte à environ 0,4 m/s dans de l'eau, et donc si on veut les emmener à contre sens, il faut que l'eau aille plus vite que cette vitesse, d'où remplissage à l'eau sous pression pour emmener tout l'air sur son passage, yc en descendant.
"
Veuillez excuser la qualité de l'exportation PDF...
C'est ce que j'ai constaté au final, une fois la purge de la lyre faite (elle contient carrément de l'air en surpression lors du remplissage), le circulateur reste bruyant mais au bout d'un quart d'heure est quasi inaudible, l'air restant est passé dans l'ébulleur
Merci
Rémy
Réponse d'une autre source:
"Pour l'ébulleur, c'est simple : schéma joint.
Ca marche tout seul.
Au début, il faut vider l'air en ouvrant la purge jusqu'à ce que ce soit du liquide.
Au bout d'un moment, après quelques jours de chauffe, il n'y a plus guère d'air.
C'est la chauffe qui provoque ça, car l'eau chaude peut contenir moins d'air que l'eau froide.
La "dépression" de l'eau en arrivant dans un endroit plus large provoque les bulles et celles-ci sont piégés en remontant.
Par contre, ça ne permet pas d'aller chercher les poches d'air dans les coins hauts s'il y en a.
Pour ma part, j'ai rempli à l'eau sous pression, puis j'ai mis le glycol à la pompe à perceuse, avant de faire tourner.
Se rappeler qu'une bulle d'air remonte à environ 0,4 m/s dans de l'eau, et donc si on veut les emmener à contre sens, il faut que l'eau aille plus vite que cette vitesse, d'où remplissage à l'eau sous pression pour emmener tout l'air sur son passage, yc en descendant.
"
Veuillez excuser la qualité de l'exportation PDF...
C'est ce que j'ai constaté au final, une fois la purge de la lyre faite (elle contient carrément de l'air en surpression lors du remplissage), le circulateur reste bruyant mais au bout d'un quart d'heure est quasi inaudible, l'air restant est passé dans l'ébulleur
Merci
Rémy
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Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les
étoiles (Oscar Wilde)
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