Posté : mer. janv. 16, 2013 12:17 pm
Je ne sais pas si le sujet a déjà été traité, mais cela fait la deuxième fois qu'on me pose la question à savoir : "Peut-on sécuriser l'alimentation d'un circulateur (et la régulation) avec un Kit PV réseau ? "
La réponse est non. Un Kit PV réseau ne peut fonctionner que si le réseau existe. Il ne peut donc pas secourir le circulateur. Tous les onduleurs PV réseau obéissent à la norme VDE0126-1-1 qui impose un arrêt immédiat en cas de coupure du réseau. La raison est simple : faudrait pas griller l'agent ERDF qui est en train de travailler sur le réseau.
La solution est donc d'avoir un système dit "secouru" un peu comme les backup UPS pour les serveurs informatiques. Le seul souci de ces systèmes, c'est qu'ils sont chers et leur autonomie souvent très faible. Donc le mieux est de regarder ce qui ce fait pour l'alimentation des sites isolés. Quel est le matériel nécessaire ? On a besoin d'un convertisseur (12V -> 230V), d'un chargeur (230V -> 12V), d'une batterie et d'un commutateur de source (qui fera la bascule entre le réseau et le convertisseur en cas de coupure). C'est la capacité de la batterie qui déterminera votre autonomie. Il existe bien sur des produits "tout fait" qui incorpore toutes les fonctions. Je ne peux pas faire de pub, mais voici quelques marques : XTender, Victron, Mastervolt, Outback, Sterling Power, Rainbow, ... les prix allant de 300€ à 1000€ et plus.
Notez bien qu'utiliser un module solaire ne sert à rien ! En effet, on est sur un système dont le fonctionnement est très rare (on l'espère !). Par conséquent, utiliser un module pour recharger la batterie n'a pas de sens car en vérité il ne fonctionnera pratiquement jamais (sans compter qu'il faut rajouter un régulateur de charge).
Choix de la batterie. C'est ce qui est le plus difficile à faire d'autant plus que cela représente la moitié du budget. On doit faire des compromis entre autonomie et prix. L'autonomie est déterminée par la capacité de la batterie et sa profondeur de décharge sachant que plus on la décharge profondément et plus on risque de l'abîmer et réduire sa durée de vie. D'un autre coté, on doit considérer le fait que l'évènement de la perte du réseau est rare et généralement de courte durée.
Prenons un exemple, un circulateur de 50 W à secourir pendant deux heures. On a donc besoin d’une énergie de 100 Wh. Si on prend une batterie de 12 V, on a donc besoin d’une capacité de 10 Ah pour une décharge à 100% (mais la batterie est morte !). Avec une décharge de 50%, il faudra une batterie de 20 Ah. Généralement, le convertisseur a une sécurité pour éviter les décharges profondes. On devra également tenir compte du rendement du convertisseur (les meilleurs sont à 90%), le besoin est donc supérieur à 100 Wh dans l’exemple précédent.
Je pense qu’il ne sert à rien de viser une très longue autonomie car c’est une dépense excessive pour un événement rare. Il serait peut-être plus simple de prévoir une bâche ou un store automatique pour couvrir les capteurs thermique en cas d’absence prolongée du réseau.
Une note pour les bricoleurs fous. On peut se dire, ok, le Kit réseau ne marche que si le réseau existe. Et si je branchais le Kit après le convertisseur ! En cas de coupure réseau, ce serait le convertisseur qui ferait office de réseau. Et effectivement, ça marche !… à condition d’avoir un convertisseur digne de ce nom en particulier pure sinus. L’avantage est clair, on économise la batterie. Le souci est que le Kit peut produire plus d’énergie que nécessaire, comme le réseau est absent pour évacuer le surplus, on risque probablement de griller quelque chose (soit le convertisseur, soit la régulation que l’on voulait protéger). C’est donc très risqué pour des systèmes avec des circulateurs de faible puissance (le Kit réseau suivant les modèles pouvant aller jusqu’à 250 W).
Enfin, bien sur, on peut décider de supprimer complètement le réseau. Dans ce cas là, on retombe sur la problématique d’un site isolé et c’est un autre sujet.
La réponse est non. Un Kit PV réseau ne peut fonctionner que si le réseau existe. Il ne peut donc pas secourir le circulateur. Tous les onduleurs PV réseau obéissent à la norme VDE0126-1-1 qui impose un arrêt immédiat en cas de coupure du réseau. La raison est simple : faudrait pas griller l'agent ERDF qui est en train de travailler sur le réseau.
La solution est donc d'avoir un système dit "secouru" un peu comme les backup UPS pour les serveurs informatiques. Le seul souci de ces systèmes, c'est qu'ils sont chers et leur autonomie souvent très faible. Donc le mieux est de regarder ce qui ce fait pour l'alimentation des sites isolés. Quel est le matériel nécessaire ? On a besoin d'un convertisseur (12V -> 230V), d'un chargeur (230V -> 12V), d'une batterie et d'un commutateur de source (qui fera la bascule entre le réseau et le convertisseur en cas de coupure). C'est la capacité de la batterie qui déterminera votre autonomie. Il existe bien sur des produits "tout fait" qui incorpore toutes les fonctions. Je ne peux pas faire de pub, mais voici quelques marques : XTender, Victron, Mastervolt, Outback, Sterling Power, Rainbow, ... les prix allant de 300€ à 1000€ et plus.
Notez bien qu'utiliser un module solaire ne sert à rien ! En effet, on est sur un système dont le fonctionnement est très rare (on l'espère !). Par conséquent, utiliser un module pour recharger la batterie n'a pas de sens car en vérité il ne fonctionnera pratiquement jamais (sans compter qu'il faut rajouter un régulateur de charge).
Choix de la batterie. C'est ce qui est le plus difficile à faire d'autant plus que cela représente la moitié du budget. On doit faire des compromis entre autonomie et prix. L'autonomie est déterminée par la capacité de la batterie et sa profondeur de décharge sachant que plus on la décharge profondément et plus on risque de l'abîmer et réduire sa durée de vie. D'un autre coté, on doit considérer le fait que l'évènement de la perte du réseau est rare et généralement de courte durée.
Prenons un exemple, un circulateur de 50 W à secourir pendant deux heures. On a donc besoin d’une énergie de 100 Wh. Si on prend une batterie de 12 V, on a donc besoin d’une capacité de 10 Ah pour une décharge à 100% (mais la batterie est morte !). Avec une décharge de 50%, il faudra une batterie de 20 Ah. Généralement, le convertisseur a une sécurité pour éviter les décharges profondes. On devra également tenir compte du rendement du convertisseur (les meilleurs sont à 90%), le besoin est donc supérieur à 100 Wh dans l’exemple précédent.
Je pense qu’il ne sert à rien de viser une très longue autonomie car c’est une dépense excessive pour un événement rare. Il serait peut-être plus simple de prévoir une bâche ou un store automatique pour couvrir les capteurs thermique en cas d’absence prolongée du réseau.
Une note pour les bricoleurs fous. On peut se dire, ok, le Kit réseau ne marche que si le réseau existe. Et si je branchais le Kit après le convertisseur ! En cas de coupure réseau, ce serait le convertisseur qui ferait office de réseau. Et effectivement, ça marche !… à condition d’avoir un convertisseur digne de ce nom en particulier pure sinus. L’avantage est clair, on économise la batterie. Le souci est que le Kit peut produire plus d’énergie que nécessaire, comme le réseau est absent pour évacuer le surplus, on risque probablement de griller quelque chose (soit le convertisseur, soit la régulation que l’on voulait protéger). C’est donc très risqué pour des systèmes avec des circulateurs de faible puissance (le Kit réseau suivant les modèles pouvant aller jusqu’à 250 W).
Enfin, bien sur, on peut décider de supprimer complètement le réseau. Dans ce cas là, on retombe sur la problématique d’un site isolé et c’est un autre sujet.
