suite à une demande de JM sur un autre topic, je ne fais ici qu'expliquer succintement comment j'ai procédé il y a une dizaine d'année pour une pose de mes modules sur une toiture ardoise.
à l'époque, le photovolt n'avait pas encore le vent en poupe et les accessoires n'étaient pas monnaie courante. un copain installateur m'avait prêté un modèle de sa conception pour que j'en fasse des copies. voici une photo à l'époque où j'essayais de comprendre comment faire l'étanchéité avec des feuilles de plomb. (en bretagne, on peut pas faire l'impasse sur le sujet)

ensuite, dans la vraie vie, je n'ai pas réussi à plier du plat d'inox selon le modèle et, de plus, ma toiture était loin d'être plane donc j'ai dû plier chaque plat d'inox indépendament.
à l'époque l'inox était à deux euros du kilo chez les ferrailleurs.
il s'agit de plat de 5x30mm. deux trous percés au forêt cobalt pour fixation sur les chevrons et deux lumières "oblongues" ouvertes à la meuleuse pour fixer les lisses aluminium.
je viens de prendre des images par un vélux et je me rends compte que j'ai soudé des petits arrêtoirs en bout de esse pour que la lisse soit calée. pour ce genre de travaux, l'inox se soude sans souci avec n'importe quel inverter, en utilisant de la baguette inox et en inversant les polarités.
il est important de faire en sorte que à la pose des modules, ceux-ci reposent sans torsion sur les lisses. il en va de la durabilité des modules.
ç'est pas forcément évident en réno et je peux vous assurer que ça peut devenir casse tête d'avoir un truc plan, étanche et très costaud au vent quand on se fixe sur du coagué. beaucoup de patience.
voici quelques images donc, le plomb a aussi été acheté au poids, à la ferraille. on pourra constater une très bonne ventilation en dos de panneaux, à l'époque les âneries d'intégration n'existaient pas.
j'encourage tous les membres à illustrer les fixations de leurs modules, puisque ça a dû bien évoluer depuis.


