Combien de sondes thermique et quelles positions doit-on prévoir pour faire de la régulation (indépendamment du monitoring) ?
Pour la partie solaire, je vois à minima:
- sonde 0-120°C immergée en sortie du champs de panneaux, référence la plus chaude du circuit, référence de température des panneaux si pas d'auto-vidange
- sonde 0-100°C immergée dans le haut du ballon
- si autovidange, une sonde 0-120°C dans les panneaux (contact sec) pour détecter la température des panneaux sans fluide pour savoir si il faut démarrer, ce que la sonde en sortie du champs ne saura pas correctement indiquer sauf si la convection de l'air dans les panneaux est suffisante ?
- sonde 0-100°C immergée en entrée du champs de panneaux pour réguler le débit du circulateur afin de piloter le delta T à la traversé des panneaux
- sondes 0-100°C immergées au niveaux des différends échangeurs dans le ballon pour piloter l'échangeur utilisé en fonction de la température dans le ballon et des panneaux, et de la période si on préchauffe le ballon (hiver) donc au plus frais pour maintenir le meilleur rendement ou si on veut atteindre la température ECS rapidement en haut du ballon
- sonde -30 - 60°C à l'extérieur pour température ambiante et calcul loi d'eau
- sonde 0-50°C immergé dans le départ chauffage après une vanne mélangeuse 3 voies pilotée
- sonde 0-50°C dans la/les pièces chauffer
- sonde 0-50°C immergé au retour du chauffage pour réguler le débit du circulateur afin de piloter le delta T au travers du plancher chauffant
- sonde 0-150°C pour le conduit de fumées et détection de flambée pour démarrer le circulateur, 0-400°C si on veut faire du monitoring sans saturer (ou si les sondes 150°C max ne supportent pas d'aller au delà sans détérioration)
- sondes 0-100°C immergées en entrée et sortie du bouilleur pour réguler le débit du circulateur afin de piloter le delta T au travers du bouilleur, bien que je ne vois pas trop l'intérêt de réduire le débit pour faire monter la température de sortie puisqu'on perd en rendement, et comme le circulateur du bouilleur est un éléments "sécuritaire" il vaut mieux simplifier et fiabiliser la régulation que de complexifier pour gratter quelques %
Pour les sondes, j'envisage quand je passerai à l'étape de réalisation de ne prendre que des PT100 en 4 fils (à défaut des 2 fils rallongées en 4 fils) montées sur convertisseur analogique numérique (pour le moment je pars sur des cartes DIY ADS114S08 qui permettent de lire en 16 bits 6* PT100 en 4 fils pour le même prix que les MAX31865 qui n'en lisent qu'une ou peut-être 2 max en DIY) pour mutualiser les sondes pour la régulation et le monitoring là où une régulation analogique nécessiterait de doubler les sondes pour le monitoring numérique, l'inconvénient est de complexifier la programmation en mélangeant monitoring et régulation, ça vaut peut-être le coup de séparer et de doubler certaines sondes...
Visiblement les retours d'expérience des DS18B20 ne sont pas bons niveau fiabilité donc exit pour la régulation, les PT1000 qui sont moins sensibles à la longueur de càble semblent poser des problèmes de régulation à cause du bruit qui perturbe sensiblement la mesure, les PT100 devant probablement être prolongée par un câble notamment pour celles montées sur le toit sont facilement transformées en 4 fils pour élimner l'erreur de mesure due à la résistance du câble (0.8°C/m aller/retour pour une PT100, 0.08°C/m pour une PT1000, 8°c de décalage non corrigés sur une ligne de 10m ça peut poser pas mal de problème de régulation), le convertisseur numérique permettant de piloter quand alimenter la sonde et quel courant d'exitation y faire passer permet de supprimer l'autoéchauffement des PT100 (et PT1000 das une moindre mesure).
Pour ceux que ça interesse, j'ai trouver une PT100 classe A 4 fils -50/200°C pour 15€ (frais d eport en sus) dont je peux partager le lien si demandé.
Concernant la précision, les sondes PT100 sur Amazon ne sont pas classées, probablement car les constructeurs chinois n'ont pas voulu investir dans la production pour garantir une certaine qualité et vendent donc des sondes dont la précision est inconnu, et probablement en deça de la plus mauvaise précision classifiée existante pour ces sondes.
Rappel des principales classes de précision :

source
Donc une classe C à 50°C a potentiellement une erreur de 0.6 +50*1% = 1.1°C, soit 2.2°C dans le pire des cas dans la comparaison de 2 sondes, une classe "chinoise" n'est même pas bonne pour du monitoring... sauf à réaliser une calibration.