Posté : ven. janv. 29, 2010 15:59 pm
Bonjour,
Je me disais l'autre jour qu'on pouvait avoir une idée de la puissance solaire sur un capteur sans circulation avec la température extérieure et la température du capteur stabilisée.
[Note : dans le calcul, j'utilise la méthode "française" du rendement,mais c'est juste pour simplifier, ça ne change pas grand' chose]
rendementCapteur = B - K.(T[sub]capteur[/sub] - T[sub]extérieur[/sub]) / P[sub]solaire[/sub]
Quand le capteur est en stagnation, il perd tout ce qu'il collecte, le rendement est nul.
Donc :
B = K.(T[sub]capteur[/sub] - T[sub]extérieur[/sub]) / P[sub]solaire[/sub]
Et on a :
P[sub]solaire[/sub] = K/B.(T[sub]capteur[/sub] - T[sub]extérieur[/sub])
- K et B sont constants et connus pour un capteur donné (on peut prendre les K et B hors tout ou aperture ou autre, etc puisque seul leur rapport compte).
- T[sub]capteur[/sub] et T[sub]extérieur[/sub] sont mesurés.
Dans un capteur plan, la sonde capteur est optimiste puisqu'elle mesure le haut du capteur, qui est plus chaud que le bas (thermosiphon).
Dans un capteur à tubes, la sonde est dans le collecteur.
On essaie avec un capteur plan ?
Au hasard, Solimpeks 2510 : B=0,731 K=4,999, donc K/B = 6,8
Température extérieure : 5°C
- Stagnation à 30°C (il fait moche) : delta T = 30-5 = 25K
P[sub]sol[/sub] = 6,8 x 25 = 170 W
- Stagnation à 60°C : delta T = 60-5 = 55K
P[sub]sol[/sub] = 6,8 x 55 = 374 W
- Stagnation à 120°C : delta T = 120-5 = 115K
P[sub]sol[/sub] = 6,8 x 55 = 782 W
Les chiffres semblent plausibles, même si j'ai dit plus haut que la sonde capteur ne représente pas bien la température moyenne du capteur sans circulation : le delta T est majoré et donc la puissance solaire aussi.
Un capteur à tubes ?
Au hasard, le Sunrain... : B=0,41 K=0,87 donc K/B = 2,12
Température extérieure : 5°C
- Stagnation à 30°C (il fait moche) : delta T = 30-5 = 25K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 25 = 53 W
- Stagnation à 60°C : delta T = 60-5 = 55K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 55 = 117 W
- Stagnation à 120°C : delta T = 120-5 = 115K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 55 = 245 W
- Stagnation à 200°C : delta T = 200-5 = 195K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 195 = 413 W
Là ça ne marche pas... Les puissances par m² sont bien trop faibles.
Que celui qui mesure 200°C dans un Sunrain sous léger soleil change sa sonde...
Ca ne marche pas, malgré les belles formules.
Y a un truc qui cloche mais quoi ?
Le problème ne semble pouvoir venir que de la température moyenne du capteur.
En effet, on a la température dans le collecteur, mais combien fait-il dans les tubes en verre (qui sont toujours frais) ?
Comme on trouve des puissances trop faibles, c'est que le delta T est plus grand que ce qu'on a trouvé et donc que la température dans les tubes est supérieure à celle dans le collecteur.
Ca parait bizarre car les tubes amènent leur chaleur au collecteur, c'est donc là que se situe le point chaud.
Si on a 200°C en stagnation à 800W/m² solaire (réaliste pour des tubes), il y aurait 400K d'écart avec la température extérieure... impossible même pour des tubes "supra-conducteurs photoniques".
Bon, mon calcul théorique ne marche pas en pratique, [s]un pan de la physique moderne s'effondre[/s] je ne vais pas m'acharner, mais j'aime bien comprendre pourquoi...
Quelqu'un a une idée ?
Cordialement,
Thierry
Je me disais l'autre jour qu'on pouvait avoir une idée de la puissance solaire sur un capteur sans circulation avec la température extérieure et la température du capteur stabilisée.
[Note : dans le calcul, j'utilise la méthode "française" du rendement,mais c'est juste pour simplifier, ça ne change pas grand' chose]
rendementCapteur = B - K.(T[sub]capteur[/sub] - T[sub]extérieur[/sub]) / P[sub]solaire[/sub]
Quand le capteur est en stagnation, il perd tout ce qu'il collecte, le rendement est nul.
Donc :
B = K.(T[sub]capteur[/sub] - T[sub]extérieur[/sub]) / P[sub]solaire[/sub]
Et on a :
P[sub]solaire[/sub] = K/B.(T[sub]capteur[/sub] - T[sub]extérieur[/sub])
- K et B sont constants et connus pour un capteur donné (on peut prendre les K et B hors tout ou aperture ou autre, etc puisque seul leur rapport compte).
- T[sub]capteur[/sub] et T[sub]extérieur[/sub] sont mesurés.
Dans un capteur plan, la sonde capteur est optimiste puisqu'elle mesure le haut du capteur, qui est plus chaud que le bas (thermosiphon).
Dans un capteur à tubes, la sonde est dans le collecteur.
On essaie avec un capteur plan ?
Au hasard, Solimpeks 2510 : B=0,731 K=4,999, donc K/B = 6,8
Température extérieure : 5°C
- Stagnation à 30°C (il fait moche) : delta T = 30-5 = 25K
P[sub]sol[/sub] = 6,8 x 25 = 170 W
- Stagnation à 60°C : delta T = 60-5 = 55K
P[sub]sol[/sub] = 6,8 x 55 = 374 W
- Stagnation à 120°C : delta T = 120-5 = 115K
P[sub]sol[/sub] = 6,8 x 55 = 782 W
Les chiffres semblent plausibles, même si j'ai dit plus haut que la sonde capteur ne représente pas bien la température moyenne du capteur sans circulation : le delta T est majoré et donc la puissance solaire aussi.
Un capteur à tubes ?
Au hasard, le Sunrain... : B=0,41 K=0,87 donc K/B = 2,12
Température extérieure : 5°C
- Stagnation à 30°C (il fait moche) : delta T = 30-5 = 25K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 25 = 53 W
- Stagnation à 60°C : delta T = 60-5 = 55K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 55 = 117 W
- Stagnation à 120°C : delta T = 120-5 = 115K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 55 = 245 W
- Stagnation à 200°C : delta T = 200-5 = 195K
P[sub]sol[/sub] = 2.12 x 195 = 413 W
Là ça ne marche pas... Les puissances par m² sont bien trop faibles.
Que celui qui mesure 200°C dans un Sunrain sous léger soleil change sa sonde...
Ca ne marche pas, malgré les belles formules.
Y a un truc qui cloche mais quoi ?
Le problème ne semble pouvoir venir que de la température moyenne du capteur.
En effet, on a la température dans le collecteur, mais combien fait-il dans les tubes en verre (qui sont toujours frais) ?
Comme on trouve des puissances trop faibles, c'est que le delta T est plus grand que ce qu'on a trouvé et donc que la température dans les tubes est supérieure à celle dans le collecteur.
Ca parait bizarre car les tubes amènent leur chaleur au collecteur, c'est donc là que se situe le point chaud.
Si on a 200°C en stagnation à 800W/m² solaire (réaliste pour des tubes), il y aurait 400K d'écart avec la température extérieure... impossible même pour des tubes "supra-conducteurs photoniques".
Bon, mon calcul théorique ne marche pas en pratique, [s]un pan de la physique moderne s'effondre[/s] je ne vais pas m'acharner, mais j'aime bien comprendre pourquoi...
Quelqu'un a une idée ?
Cordialement,
Thierry