Circulateur à vitesse variable ?

Conseils et outils pour réguler votre installation...

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Icare
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Message par Icare »

Voilà, je soumets aux lecteurs de ce forum ma réflexion concernant la régulation de la température de fonctionnement de capteurs.

Contrairement à la plupart de sources de chaleur utilisées habituellement, la puissance n'est pas constante, et dépend de l'heure de la journée, du mois de l'année, des nuages...

Pour profiter pleinement des Kwh gratuits reçus par des capteurs, je voudrais les coupler à un système à eau chaude, en optimisant leur fonctionnement. Même par faible ensoleillement, on doit pouvoir obtenir des températures suffisantes, tout en évitant que la marmite ne se mette à fumer en plein soleil, et inversement, ne pas faire circuler inutilement de l'eau dedans, avec les pertes qui en suivront (electricité et pertes thermiques)

J'envisage 2 solutions:

- équiper le circuit capteurs d'une vanne trois voies ou d'un circulateur à vitesse variable, avec une sonde qui vérifie le résulatta obtenu et agit en conséquence sur la vanne.
- Mettre sur l'automate une entrée analogique, raccordée sur un capteur photovoltaïque (petit) qui me permettra de déterminer l'ensoleillement, et donc la capacité précise du capteur à chauffer quelquechose.

Qu'en pensez-vous ?
Il ne faut pas se bruler les ailes à trop approcher le soleil...

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françois34
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Message par françois34 »

Salut Icare,

Attention de ne pas entrer dans le " tournesolisme ".

L'installation solaire est déjà une usine à gaz.

Pas besoin d'en rajouter encore...

@+
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Icare
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Message par Icare »

Justement, il faut à tout prix éviter l'usine à gaz, car le gaz ça génère de l'effet de serre !

Trève de plaisanterie, je suis sérieux, et il doit y avoir plusieurs personnes qui ont du arbitrer entre divers choix pour avoir la température d'eau adéquate en profitant au maximum des panneaux.
Je suggère une solution technique pas si pointue que ca, les variateurs de vitesse voient leurs prix fondre d'année en année.
Modifié en dernier par Icare le dim. mai 21, 2006 13:48 pm, modifié 1 fois.
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Bernard (Lyon)
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Message par Bernard (Lyon) »

Bonjour aux membres du forum,

Le débit ajustable correspond idéalement aux nécessité de captage solaire qui par définition est variable. Une pompe photovotlaïque pourrait répondre à cet ajustement

Mais, qui dit "débit variable", dit également qu'il y aura " bas débit ".

Le bas débit, lui, est interessant dans les moments, mais aussi dans les régions, où les conditions solaires sont faibles. Dans ce cas il souhaitable de bien gérer les conditions de stockage en ajustant les entrées chaudes de telle manière qu'il y ait respect des niveaux de stratification.

une étude a été menée dans ce sens par le CSTB en suivant le lien suivant :
http://kheops.champs.cstb.fr/dddsm/Docu ... rI0097.pdf

A bientôt

Bernard (Lyon)

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Message par remy78 »

Bonjour,

Je profite des post précédents pour poser une question basique.

Contexte perso : BAC électrotechnique en 77 mais déconnecté de ce sujet depuis longtemps... :oops: Résumé des chapitres précédents connus (plus ou moins bien): connaissance des différents types de moteurs "classiques" (asynchrone, synchrone, série, shunt, pas à pas, etc.).

Donc, question de base : état des lieus en matière des technos de pompes et de moteurs ?

Sur les post précédents, référence aux gradateurs, élément effectivement très simple et peu onéreux, vu la techno utilisée (triac, diac, 3 francs, 6 sous...). Maintenant, un gradateur permet la variation de puissance du périphérique par hachage du courant ; ce qui n’est pas forcément adapté aux technos des moteurs et pompes…

Quelqu’un (André Bayle ?) a proposé un automatisation de la commande de vitesse des circulateurs par commutation des enroulements. C’est une des solutions qui fonctionne, évidemment…

Si quelqu'un (p_bricoleur, André Bayle, au hasard...) connaît bien le sujet des technos des moteurs et pompes, ce n'est pas de refus que de devenir un peu moins inculte que je ne le suis aujourd’hui :oops: Les applis liées à la techno actuelle des moteurs sont multiples: circulateurs pour solaire, éolien, etc.

Par exemple, une des questions que je me pose : dans ma chaudière (à gaz :oops: ), la température de chauffage est ajustée par le taux d'injection de l'eau chauffage dans le circuit et non pas par un contrôle de la vitesse du circulateur, ce qui "pourrait" être la solution "absolue". Le circulateur fonctionne en continu… Ce n’est pas pour discuter de la conso du circulateur, mais juste pour savoir quel est l’obstacle technologique ou fonctionnel qui impose cette solution.

Voilà... Si vous avez des infos, des liens, des références de bouquins permettant de comprendre les limites technologiques actuelles et leurs implications, ce n'est pas de refus :D

Merci à tous ceux qui m’éclaireront de leurs lumières :D

Rémy
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andrebayle
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Message par andrebayle »

Bonjour no-tv-tonight

En ce qui concerne l' automatisation des vitesses de circulateur, je pensais faire un passage automatique de la 1ere à la 2eme ou 3eme vitesse, pour brasser l' eau en cas de gel.

Ca c' est juste du bricolage au niveau des enroulements.

Maintenant pour ralentir la vitesse au dessous de la 1ere vitesse, je ne sais pas trop.

Sur des petits moteurs comme ça qui travaillent déja en eau chaude, est ce que les ralentir ne va pas les faire chauffer un peu plus ???????????

A+

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Icare
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Message par Icare »

Merci à Bernard pour son lien vers le site du CSTB.

La technique de conception des ballons à température stratifiée est devenu une science à part entière semble-t-il.

Concernant le sujet que j'ai lancé, j'ai trouvé un début de réponse sur ce site: Olivierd explique quelquepart qu'il vaut mieux pomper plus fort dans des diamètres plus petits. En effet, ce qu'on perd en énergie électrique est compensé par le gain sur le diamètre des tubes et surtout les pertes caloriques dans les tuyaux de liaison.

Mon idée de débit variable était de faire chauffer très fort même par temps peu ensoleillé, mais c'est vrai qu'avec un petit tube, et de l'eau qu'on fait tourner très vite, ça chauffera bien (dans des capteurs sous vide en tous cas).
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kéké
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Message par kéké »

Juste un petit rappel de physique, attention à ne pas mélanger température et puissance, la température sans débit ne sert à rien ! Donc trop diminuer le débit va ramener de l’eau chaude, mais tellement peu …

Par analogie électrique, 10'000 Volts sans courrant ne fera pas tourné le plus petit moteur.

Pour ce qui est de l’allusion au capteurs sous vide, ils sont plus efficace que les plan à haute température, et uniquement à haute température, nous parlons ici de faible ensoleillement, donc fatalement de basse température, faut pas rêver.

Un autre petit truc, pour déterminer l’ensoleillement avec une cellule photovoltaique, il faut la court-circuiter avec une résistance de 100 Ω, en effet, la tension au borne d’une cellule sans résistance varie de 0 V sans éclairage à 0.5 V faiblement éclairée, en augmentant l’éclairage la tension n’augmente plus. Par contre le courrant est linéaire, la tension au borne de la résistance varie donc pratiquement linéairement en fonction de l’éclairement.

Pour ce qui est des petits diamètre de tuyaux entre échangeur et capteurs, un des aspects important est la capacité thermique de toute la boucle capteur – tuyaux – échangeur. Pour illustrer mon propos, je vais prendre un exemple aberrant, exagéré et absurde.
Imaginons une contenance totale capteur – tuyaux – échangeur de 100 litres, il va falloir les chauffer à la température du primaire de l’échangeur avant de pouvoir utiliser le système.
En fin de journée, ou baisse d’ensoleillement, il reste 100 litres d’eau chaude dans le système, qui sont perdu. Moralité, moins il y a de liquide dans la boucle solaire, mieux le rendement se porte.

Ci dessous, un article intéressant sur une problématique du même genre
http://www.sebasol.ch/forum.asp?ordre=2 ... =&f=detail

Le solaire c’est simple, oui mais …

Amitiés ensoleillées,
Kéké
Le soleil en direct -> http://solaire.open-dream.org

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Message par Icare »

Kéké, je suis tout à fait d'accord avec toi. J'avais bien imaginé de charger la cellule photo avec une résistance, car la tension à vide monte trop vite, et ne serait pas représentative de l'ensoleillement.

En ce qui concerne la collecte des petits Kilowatteures du matin, du soir, et de l'hiver, les pertes dans le circuit sont effectivement primordiales.

J'ai récupéré les données d'ensoleillement sur un site fabuleux:

http://re.jrc.cec.eu.int/pvgis/solradfr ... ?en&europe

Je les ai couplées aux données de températures moyennes (trouvées sur ce même site, vraiment fabuleux).

J'ai mis un coefficient moyen de rendement sur les capteurs, mais tu as raison, je vais affiner les pertes dans mes tuyaux car le rendement doit s'effondrer en hiver, même avec des tubes sous vide.

J'arrive à couvrir 100% ECS toute l'année, et appoint chauffage de février à novembre. Décembre et janvier sont catastrophiques. (Le solaire ne peut couvrir que moins de 10% des besoins, et encore il faut que j'affine les pertes).

Merci pour ces conseils.
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mate
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Message par mate »

[font=Arial][/font]
J'ai un ami qui a fait l'acquisition d'un ECS de Weisshaupt et il dispose dans son instalation d'un circulateur a vitesse variable commande par la regul WRSOL2 livrée . A priori ce principe est valable pour les regions ou l'ensolleiment n'est pas exceptionnel et qui est le cas dna notre region Lorrainne ....

slt

Mate

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Message par andrebayle »

Pour Mate
Ci dessous, l' aide concernant les sorties PWM


Sortie PWM (Pulse Width Modulation)

Les sorties TOR statique et PWM ne sont disponibles que sur les contrôleurs alimentés avec une tension continue et repérés par S XX VDC. Les plots des sorties qui fournissent un signal PWM (O1 - O4 pour les types 12 et O1 - O6 pour les types 20) peuvent aussi fournir un signal de type TOR statique (DO). Le choix est effectué par le programmeur qui peut poser sur le plot l'un des deux symboles accessibles dans l'onglet OUT de la barre de fonctions.

L'entrée (à l'intérieur du contrôleur) de la sortie PWM est une valeur numérique entière. A la sortie d'un bloc fonction FBD, un entier peut prendre une valeur entre -32768 et +32767. Le PWM ne prend en compte que les valeurs entre 0 et 255 : c'est à dire que toutes les valeurs d'entrée inférieures à 0 sont ramenées à 0 et que toutes les valeurs supérieures à 255 sont ramenées à 255. Cette valeur entre 0 et 255 est utilisée dans le PWM pour faire varier le rapport cyclique d'une horloge numérique. Par exemple :

avec la valeur 0, le signal de sortie est toujours à 0,
avec la valeur 127, le signal de sortie est la moitié du temps à 0 et la moitié du temps à 1 : la sortie PWM filtrée s'établie à la moitié de la tension d'alimentation du dispositif de sortie,
enfin, avec la valeur 255, le signal de sortie est toujours à 1 et la sortie PWM prend la valeur maximum de la tension d'alimentation du dispositif.

La tension d'alimentation maximum de la sortie PWM est 30Volts.

Dans les modes Simulation et Monitoring, la valeur numérique à l'entrée de la sortie PWM est affichée.

La fréquence de l'horloge numérique qui pilote toutes les sorties PWM d'un même contrôleur peut être choisie en cliquant sur la boîte PROGRAMME située au-dessus du fond de plan de la fenêtre d'édition.

La fréquence peut être choisie dans 16 valeurs possibles entre 113 Hz et 1807 Hz. Par défaut, la fréquence de pilotage des PWM est de 1807 Hz


En attendant mieux

A+

mate
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Message par mate »

Merci beaucoup pour tes precisions techniques , donc d'apres toi je ne n'aurai pas de probleme avec les sorties Tor et PWM afin de commander les electrovannes et pompes necessaire a mon instalation ??? De toute facon , je ne vais pas faire la fine bouche a ce niveau au pire j'adapterais des relais de puissance en sortie ( Style Siemens 24 volt ...)

slt

Mate

andrebayle
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Message par andrebayle »

Bonjour Mate

Ci dessous, tu as le n° de Crouzet à Valence. Appelle le service technique.

Ils te diront ce que tu peux faire et pas faire.

Moi je n' ai pas les connaissances nécessaires sur ce type de matos pour t' affirmer qque chose

04 75 44 88 44

A+

Anonymous

Message par Anonymous »

circulateur à vitesse variable

Bonjour,
je suis arrivé également à la nécessité? afin de profiter au mieux des calories solaires de faire varier le débit de mes circulateurs.
Afin de faire au plus simple, j'ai profité de cee que la plupart possède un sélecteur de vitesses sur le boitier (Grunfoss ou Wilo par ex.)
J'ai démonté ce boitier et testé à l'ohmètre les enroulements du moteur. Le Grunfoss possède 3 enroulements dont la mise en série // permet d'obtenir les 3 vitesses.Il faut ensuite tester le sélecteur pour trouver les combinaisons de couplage Il ne reste plus ensuite qu'à remplacer le bornier-sélecteur par des relais extérieurs commandés par les comparateurs de température; personnellement, j'ai choisi de 30 à 40 ° PV, à 40°,enclanchement de la MV, puis à 50 °, enclanchement de la GV.
Il faut cependant prévoir une hystérésie afin d'éviter de "battre", mais cela est commun à toute régulation tout ou rien.
Dans mon cas, le passage GV - MV se fait à 45°, de MV à PV à 35° et la coupure de PV à 25°, mais ce n'est pas encore optimisé
Si cela peut servir à quelqu'un ...
caujac



[quote="no-tv-tonight"]Bonjour,

Je profite des post précédents pour poser une question basique.

Contexte perso : BAC électrotechnique en 77 mais déconnecté de ce sujet depuis longtemps... :oops: Résumé des chapitres précédents connus (plus ou moins bien): connaissance des différents types de moteurs "classiques" (asynchrone, synchrone, série, shunt, pas à pas, etc.).

Donc, question de base : état des lieus en matière des technos de pompes et de moteurs ?

Sur les post précédents, référence aux gradateurs, élément effectivement très simple et peu onéreux, vu la techno utilisée (triac, diac, 3 francs, 6 sous...). Maintenant, un gradateur permet la variation de puissance du périphérique par hachage du courant ; ce qui n’est pas forcément adapté aux technos des moteurs et pompes…

Quelqu’un (André Bayle ?) a proposé un automatisation de la commande de vitesse des circulateurs par commutation des enroulements. C’est une des solutions qui fonctionne, évidemment…

Si quelqu'un (p_bricoleur, André Bayle, au hasard...) connaît bien le sujet des technos des moteurs et pompes, ce n'est pas de refus que de devenir un peu moins inculte que je ne le suis aujourd’hui :oops: Les applis liées à la techno actuelle des moteurs sont multiples: circulateurs pour solaire, éolien, etc.

Par exemple, une des questions que je me pose : dans ma chaudière (à gaz :oops: ), la température de chauffage est ajustée par le taux d'injection de l'eau chauffage dans le circuit et non pas par un contrôle de la vitesse du circulateur, ce qui "pourrait" être la solution "absolue". Le circulateur fonctionne en continu… Ce n’est pas pour discuter de la conso du circulateur, mais juste pour savoir quel est l’obstacle technologique ou fonctionnel qui impose cette solution.

Voilà... Si vous avez des infos, des liens, des références de bouquins permettant de comprendre les limites technologiques actuelles et leurs implications, ce n'est pas de refus :D

Merci à tous ceux qui m’éclaireront de leurs lumières :D

Rémy[/quote]

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