gestion de la vitesse du circulateur par le régulateur
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- MICHOKO
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salut à tous,
Certains régulateurs permettent un contrôle de la vitesse du circulateur, comment ça marche exactement ? (on sélectionne la vitesse la plus rapide et c'est le régulateur qui gère tout ça ?) De plus, certains ont la fonction thermostat, mais ça gère quoi ? Et aussi une cellule de mesure de l'intensité solaire, ça joue sur la vitesse de la pompe ?
Merci pour vos éclaircissements
Michoko
Certains régulateurs permettent un contrôle de la vitesse du circulateur, comment ça marche exactement ? (on sélectionne la vitesse la plus rapide et c'est le régulateur qui gère tout ça ?) De plus, certains ont la fonction thermostat, mais ça gère quoi ? Et aussi une cellule de mesure de l'intensité solaire, ça joue sur la vitesse de la pompe ?
Merci pour vos éclaircissements
Michoko
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Bonjour,
c'est le même principe que le gradateur de lumière; un truc qu'on a fait en EMT au collège
Perso je vais essayé de me servir des vitesses de mon circulateur trois vitesses. Faut que je vois comment le selecteur fonctionne, certainement en commutant plus ou moins de bobinage.
A+
c'est le même principe que le gradateur de lumière; un truc qu'on a fait en EMT au collège

Perso je vais essayé de me servir des vitesses de mon circulateur trois vitesses. Faut que je vois comment le selecteur fonctionne, certainement en commutant plus ou moins de bobinage.
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Le site des énergies renouvelables.
Mon installation en cours: http://www.chaleurterre.com/forum/viewtopic.php?t=996
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Bonjour,
sur ma régul , le circulateur est controlé via un régulateur de vitesse en hachant le courant , donc par impulsion plus le capteur est chaud et plus il ya un grand delta entre capteur et sonde ballon , plus l'impulsion est longue jusqu'à continue, mais tout ces paramètres sont à régler et modifier en fonction de chaque installation , distance capteur ballon , m² capteur , ... c'est pas évident à déterminer mais ça marche super bien, tu peut gagné beaucoup de ° au bout de la journée, en générale les installateur n'active pas cette option sur les régul car la mise au point demande beaucoup d'affinage/mofication étalé sur plusieurs semaines d'essai différent.
sur ma régul , le circulateur est controlé via un régulateur de vitesse en hachant le courant , donc par impulsion plus le capteur est chaud et plus il ya un grand delta entre capteur et sonde ballon , plus l'impulsion est longue jusqu'à continue, mais tout ces paramètres sont à régler et modifier en fonction de chaque installation , distance capteur ballon , m² capteur , ... c'est pas évident à déterminer mais ça marche super bien, tu peut gagné beaucoup de ° au bout de la journée, en générale les installateur n'active pas cette option sur les régul car la mise au point demande beaucoup d'affinage/mofication étalé sur plusieurs semaines d'essai différent.
- p_bricoleur
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Bonjour,
Fonction de régulation de la pompe par la régulation
Comme dit ci-dessus, on régule la vitesse du circulateur par hachage (fait par un triac).
La régul peut avoir plusieurs stratégies de remplissage du stock (parfois paramètrable)
- au plus chaud (delta T maximum en permanence)
- à delta T constant
Sur certaines régul. c'est automatique : elles essaient d'abord de tourner à fond et si le delta T est insuffisant, elles freinent le circulateur, l'objectif étant d'avoir toujours le plus haut débit avec un delta T potable.
Elle ajuste la vitesse du circulateur selon le delta T mesuré entre le capteur solaire et le stock :
- si elle veut un meilleur delta T, elle ralentit la pompe, cela diminue le débit et augmente le delta T (mais cela réduit le rendement du capteur car il travaille à température plus haute)
- sinon elle l'accélère
Cette fonction ne marche pas avec les circulateurs à auto-régulation (par ex les Grundfos alpha+) qui ont leur propre asservissement à la charge.
Fonction thermostat
C'est une fonction qui consiste simplement à commander une sortie en fonction du dépassement ou non d'un seuil (la consigne) par une des entrées.
Exactement comme pour une thermostat domestique.
Fonction "cellule de mesure de l'intensité solaire"
Je n'ai encore jamais vu sur les régul. courantes.
Peux-tu nous donner la marque & type de la régul où tu as vu ça ?
Cordialement
Fonction de régulation de la pompe par la régulation
Comme dit ci-dessus, on régule la vitesse du circulateur par hachage (fait par un triac).
La régul peut avoir plusieurs stratégies de remplissage du stock (parfois paramètrable)
- au plus chaud (delta T maximum en permanence)
- à delta T constant
Sur certaines régul. c'est automatique : elles essaient d'abord de tourner à fond et si le delta T est insuffisant, elles freinent le circulateur, l'objectif étant d'avoir toujours le plus haut débit avec un delta T potable.
Elle ajuste la vitesse du circulateur selon le delta T mesuré entre le capteur solaire et le stock :
- si elle veut un meilleur delta T, elle ralentit la pompe, cela diminue le débit et augmente le delta T (mais cela réduit le rendement du capteur car il travaille à température plus haute)
- sinon elle l'accélère
Cette fonction ne marche pas avec les circulateurs à auto-régulation (par ex les Grundfos alpha+) qui ont leur propre asservissement à la charge.
Fonction thermostat
C'est une fonction qui consiste simplement à commander une sortie en fonction du dépassement ou non d'un seuil (la consigne) par une des entrées.
Exactement comme pour une thermostat domestique.
Fonction "cellule de mesure de l'intensité solaire"
Je n'ai encore jamais vu sur les régul. courantes.
Peux-tu nous donner la marque & type de la régul où tu as vu ça ?
Cordialement
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Pour répondre à la dernière question, et pour respecter l'éthique du forum de ne pas citer de marque, en verlant, le régulateur est un loser DELTASOL BS/3. L'installateur qui me propose ce type de matériel écrit sur le devis "régul chauffage avec fonction diagnostic et bilan, contrôle de fonctionnement", jusqu'ici, ça parait normal, mais ensuite "réglage de la vitesse de l'acccélérateur, fonction by-pass et cellule de mesure de l'intensité solaire" là, je suis un peu plus septique c'est pourquoi j'ai besoin de vos lumières, sur la doc, je n'ai pas vu ça....mais le gars à l'air se s'y connaître et se démarque des autres :station solaire chez l'un, capteurs chez l'autre...
merci pour vos réponses
Michoko
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- MICHOKO
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"C'est une fonction qui consiste simplement à commander une sortie en fonction du dépassement ou non d'un seuil (la consigne) par une des entrées.
Exactement comme pour une thermostat domestique. "
Sur mon install, je prévois une boucle de recirculation, cela veut-il dire que cette sortie peut commander le circulateur de recirculation sans sonde supplémentaire sure le ballon d'appoint chaudière ?
(je ne lui ai pas encore soumis mon idée
voici mon schéma prévu
Exactement comme pour une thermostat domestique. "
Sur mon install, je prévois une boucle de recirculation, cela veut-il dire que cette sortie peut commander le circulateur de recirculation sans sonde supplémentaire sure le ballon d'appoint chaudière ?
(je ne lui ai pas encore soumis mon idée
voici mon schéma prévu
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- p_bricoleur
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Bonjour
La question est "sur quel critère va se déclencher le circulateur de brassage ?"
Cela peut être sur écart de température entre les 2 ballons, c'est le plus logique, mais cela nécessite une sonde sur chacun d'eux et un déclenchement différentiel entre les 2 (exatcement comme pour la circulation entre capteur et stock solaire).
Cela peut être sur atteinte d'une température fixe dans le ballon solaire mais c'est plus délicat (mais dans ce cas on peut utiliser la fonction thermostat).
En effet, le brassage est destiné principalement à éviter l'appoint dans le ballon existant, et à accélérer l'arrivée de l'ECS solaire chaude au robinet.
Si on suppose que l'appoint est déclenché dès que l'ECS du ballon existant descend sous 40°, l'ECS de ce ballon est à 40° en permanence (en dehors des tirages).
On peut donc brasser dès que l'ECS du ballon solaire atteint au moins 40° car on est sûr de ne pas refroidir le ballon existant.
Mais il y a au moins 2 problèmes :
- en fin d'une bonne journée solaire : on a monté l'ECS du ballon existant à 60° par brassage. L'ECS du ballon solaire est à 45° car le soleil chauffe moins (et le brassage a refroidi le ballon solaire).
Le brassage continue car le ballon solaire est à plus de 40°.
On envoie de l'eau chaude à 45° remplacer de l'eau plus chaude, c'est contre-productif (en plus de l'énergie du circulateur)
- en l'absence de tirage, les 2 ballons peuvent être tous les 2 à plus de 40°. Le brassage va continuer tant que ça ne se refroidit pas, alors que ça ne sert à rien.
Donc ce n'est pas si simple...
La question est "sur quel critère va se déclencher le circulateur de brassage ?"
Cela peut être sur écart de température entre les 2 ballons, c'est le plus logique, mais cela nécessite une sonde sur chacun d'eux et un déclenchement différentiel entre les 2 (exatcement comme pour la circulation entre capteur et stock solaire).
Cela peut être sur atteinte d'une température fixe dans le ballon solaire mais c'est plus délicat (mais dans ce cas on peut utiliser la fonction thermostat).
En effet, le brassage est destiné principalement à éviter l'appoint dans le ballon existant, et à accélérer l'arrivée de l'ECS solaire chaude au robinet.
Si on suppose que l'appoint est déclenché dès que l'ECS du ballon existant descend sous 40°, l'ECS de ce ballon est à 40° en permanence (en dehors des tirages).
On peut donc brasser dès que l'ECS du ballon solaire atteint au moins 40° car on est sûr de ne pas refroidir le ballon existant.
Mais il y a au moins 2 problèmes :
- en fin d'une bonne journée solaire : on a monté l'ECS du ballon existant à 60° par brassage. L'ECS du ballon solaire est à 45° car le soleil chauffe moins (et le brassage a refroidi le ballon solaire).
Le brassage continue car le ballon solaire est à plus de 40°.
On envoie de l'eau chaude à 45° remplacer de l'eau plus chaude, c'est contre-productif (en plus de l'énergie du circulateur)
- en l'absence de tirage, les 2 ballons peuvent être tous les 2 à plus de 40°. Le brassage va continuer tant que ça ne se refroidit pas, alors que ça ne sert à rien.
Donc ce n'est pas si simple...
- p_bricoleur
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Rebonjour,
OK marque connue...
La BS qui fait régulation de vitesse est la BS/4.
Je pense que le "la mesure de l'intensité solaire" est le compteur est le totalisateur d'heure de fonctionnement, à moins que ce soit le compteur de chaleur : la BS sait afficher la quantité de chaleur récupérére si on lui connecte un compteur d'impulsion.
La documentation de cette régul. se trouve là :
http://www.resol.com/PDF/DeltaSol_BS.mon.fr.pdf
La fonction thermostat est en page 15, avec 2 exemples (appoint chaudière et récupération de chaleur pour le chauffage).
Cordialement
OK marque connue...
La BS qui fait régulation de vitesse est la BS/4.
Je pense que le "la mesure de l'intensité solaire" est le compteur est le totalisateur d'heure de fonctionnement, à moins que ce soit le compteur de chaleur : la BS sait afficher la quantité de chaleur récupérére si on lui connecte un compteur d'impulsion.
La documentation de cette régul. se trouve là :
http://www.resol.com/PDF/DeltaSol_BS.mon.fr.pdf
La fonction thermostat est en page 15, avec 2 exemples (appoint chaudière et récupération de chaleur pour le chauffage).
Cordialement
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"en l'absence de tirage, les 2 ballons peuvent être tous les 2 à plus de 40°. Le brassage va continuer tant que ça ne se refroidit pas, alors que ça ne sert à rien.
Donc ce n'est pas si simple... "
Bonjour P-Bricoleur et merci pour tes précieux conseils mais dans mon cas, que ferais-tu ?
L'installateur est partisan de la solution la plus simple, à savoir relier en série ballon solaire et ballon d'appoint, rien d'autre. On ne tire de l'eau chaude que le matin, le midi (et encore, que le week end) et le soir, plutôt plus le matin que le soir, on est 2 à la maison.
Michoko
Donc ce n'est pas si simple... "
Bonjour P-Bricoleur et merci pour tes précieux conseils mais dans mon cas, que ferais-tu ?
L'installateur est partisan de la solution la plus simple, à savoir relier en série ballon solaire et ballon d'appoint, rien d'autre. On ne tire de l'eau chaude que le matin, le midi (et encore, que le week end) et le soir, plutôt plus le matin que le soir, on est 2 à la maison.
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- françois34
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Salut Michoko,
tu n'as qu'à mettre le ballon en serie sans la boucle de recirculation ( j'ai toujours pas compris à quoi ça va te servir ).
En hiver prechauffage et en été direct sur le ballon solaire.
Voir mon install:
http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=756
@+
tu n'as qu'à mettre le ballon en serie sans la boucle de recirculation ( j'ai toujours pas compris à quoi ça va te servir ).
En hiver prechauffage et en été direct sur le ballon solaire.
Voir mon install:
http://forum.apper-solaire.org/viewtopic.php?t=756
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Avec Linux vous avez un noyau. Avec Windows vous avez des pépins...
- p_bricoleur
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Bonjour,
Ne pas brasser est la solution standard qui marche plutôt bien.
Pour l'été, où on vise l'autonomie solaire en ECS, prévoir un bypass du ballon existant, ce qui permet de couper totalement l'appoint.
Donc pas de brassage nécessaire.
C'est pour pallier aux jours sans soleil que l'on prend des ballons solaires d'une capacité double du besoin.
Pour l'hiver, le soleil chauffe ou préchauffe l'ECS dans le ballon solaire, qui finit par arriver dans le ballon existant, et c'est toujours autant d'appoint de gagné (fossile ou électrique).
Le principal inconvénient du CESI en série avec le ballon existant est que quand les 2 ballons fonctionnent (mi-saison typiquement), ce sont les tirages qui font passer l'ECS solaire chaude dans le ballon existant.
S'ils les tirages sont intermittents ou inexistants, ça ne marche pas bien.
Si on a coupé l'appoint pendant l'absence, le ballon solaire est chaud mais pas le ballon existant et les tirages ECS sont froids, tant que suffisamment d'ECS n'a pas été tirée pour faire passer de l'ECS solaire dans le ballon existant, ce qui peut faire beaucoup (50/100 litres).
Donc il faut soit activer l'appoint en rentrant si c'est un chauffage ECS rapide (chaudière fossile) ou le laisser en route (électricité).
Je résume...
Eté : On vise l'autonomie solaire.
On court-circuite le ballon existant et on coupe l'appoint.
Si le temps vire au pourri (genre début août 2006), on remet en route le ballon existant et l'appoint comme en demi-saison.
Hiver : Essentiellement du préchauffage.
Les 2 ballons sont en série. Les tirages assurent un transfert régulier du ballon solaire vers le ballon existant où l'appoint assure que la température de confort est atteinte.
Mi-saison : On peut être autonome mais c'est intermittent.
Les 2 ballons sont en série, comme pour l'hiver.
En cas d'absence, on coupe ou non l'appoint selon son temps de réaction.
Si l'appoint permet de chauffer rapidement le ballon existant (chaudière fossile par exemple), on le coupe, et on le remet en route en rentrant.
Sinon (ballon électrique ou PAC), on doit le laisser en entretien.
Si de l'ECS solaire est disponible dans le ballon solaire, c'est le seul cas où le brassage serait vraiment nécessaire, car on dépense de l'appoint alors qu'on a de la chaleur solaire disponible (mais elle sera utilisée très vite derrière, donc elle n'est pas perdu).
Je ferais simple...
1) Dans un 1er temps, ne rien faire.
2) Si le dernier cas que j'évoque se produit souvent et que l'apport est électrique, on peut créer un système de brassage simple même avec un pilotage manuel :
- tu pars en vacances à mi-saison, tu coupes l'appoint.
- tu reviens, si ton ballon existant est froid et ton ballon solaire chaud, tu lances le brassage à la main pendant 1/4 d'heure (faire le calcul en fonction des volumes et du débit du brassage), et c'est terminé.
3) Si c'est pas encore satisfaisant, on peut déclencher le brassage via une régul différentielle basique entre les 2 ballons.
Cordialement
Ne pas brasser est la solution standard qui marche plutôt bien.
Pour l'été, où on vise l'autonomie solaire en ECS, prévoir un bypass du ballon existant, ce qui permet de couper totalement l'appoint.
Donc pas de brassage nécessaire.
C'est pour pallier aux jours sans soleil que l'on prend des ballons solaires d'une capacité double du besoin.
Pour l'hiver, le soleil chauffe ou préchauffe l'ECS dans le ballon solaire, qui finit par arriver dans le ballon existant, et c'est toujours autant d'appoint de gagné (fossile ou électrique).
Le principal inconvénient du CESI en série avec le ballon existant est que quand les 2 ballons fonctionnent (mi-saison typiquement), ce sont les tirages qui font passer l'ECS solaire chaude dans le ballon existant.
S'ils les tirages sont intermittents ou inexistants, ça ne marche pas bien.
Si on a coupé l'appoint pendant l'absence, le ballon solaire est chaud mais pas le ballon existant et les tirages ECS sont froids, tant que suffisamment d'ECS n'a pas été tirée pour faire passer de l'ECS solaire dans le ballon existant, ce qui peut faire beaucoup (50/100 litres).
Donc il faut soit activer l'appoint en rentrant si c'est un chauffage ECS rapide (chaudière fossile) ou le laisser en route (électricité).
Je résume...
Eté : On vise l'autonomie solaire.
On court-circuite le ballon existant et on coupe l'appoint.
Si le temps vire au pourri (genre début août 2006), on remet en route le ballon existant et l'appoint comme en demi-saison.
Hiver : Essentiellement du préchauffage.
Les 2 ballons sont en série. Les tirages assurent un transfert régulier du ballon solaire vers le ballon existant où l'appoint assure que la température de confort est atteinte.
Mi-saison : On peut être autonome mais c'est intermittent.
Les 2 ballons sont en série, comme pour l'hiver.
En cas d'absence, on coupe ou non l'appoint selon son temps de réaction.
Si l'appoint permet de chauffer rapidement le ballon existant (chaudière fossile par exemple), on le coupe, et on le remet en route en rentrant.
Sinon (ballon électrique ou PAC), on doit le laisser en entretien.
Si de l'ECS solaire est disponible dans le ballon solaire, c'est le seul cas où le brassage serait vraiment nécessaire, car on dépense de l'appoint alors qu'on a de la chaleur solaire disponible (mais elle sera utilisée très vite derrière, donc elle n'est pas perdu).
Je ferais simple...
1) Dans un 1er temps, ne rien faire.
2) Si le dernier cas que j'évoque se produit souvent et que l'apport est électrique, on peut créer un système de brassage simple même avec un pilotage manuel :
- tu pars en vacances à mi-saison, tu coupes l'appoint.
- tu reviens, si ton ballon existant est froid et ton ballon solaire chaud, tu lances le brassage à la main pendant 1/4 d'heure (faire le calcul en fonction des volumes et du débit du brassage), et c'est terminé.
3) Si c'est pas encore satisfaisant, on peut déclencher le brassage via une régul différentielle basique entre les 2 ballons.
Cordialement
- MICHOKO
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merci P-Bricoleur pour tes précieux conseils,
Dans mon cas, je prévois 2m2/150l plein sud (on est 2 à la maison, on consomme peu) En raisonnant à l'inverse, le ballon d'appoint ne peut-il pas devenir "tampon" si ça chauffe trop dans le ballon solaire ? En choisissant une t° de consigne de 55 ° par exemple, chaque fois que ça dépasse les 55° , le criculateur brasse et remonte la t° dans le ballon d'appoint évitant le dépot de calcaire dans le ballon solaire et "équilibrant" les 2 ballons ?
Cette situation a-t-elle des chances de se produire en plein été ? Dans la négative, pas intérressant d'investir dans la recirculation mais j'ai pas la réponse...
Michoko
Dans mon cas, je prévois 2m2/150l plein sud (on est 2 à la maison, on consomme peu) En raisonnant à l'inverse, le ballon d'appoint ne peut-il pas devenir "tampon" si ça chauffe trop dans le ballon solaire ? En choisissant une t° de consigne de 55 ° par exemple, chaque fois que ça dépasse les 55° , le criculateur brasse et remonte la t° dans le ballon d'appoint évitant le dépot de calcaire dans le ballon solaire et "équilibrant" les 2 ballons ?
Cette situation a-t-elle des chances de se produire en plein été ? Dans la négative, pas intérressant d'investir dans la recirculation mais j'ai pas la réponse...
Michoko
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- françois34
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Re,
1/ - si pendant l'absence le ballon solaire est chaud, on remet un coup d'appoint en rentrant et des que l'on va tirer de l'ECS, l'eau entrante sera chaude donc pas de remise en route d'appoint pendant un bon moment.
2/ - sauf absence longue ( en gros > 10 jours), celà ne vaut pas le coup de couper la chaudiere. Une bonne chaudiere a un ballon bien isolé et tout au plus elle " remontera" la température une ou deux fois pendant l'absence.
@+
Pas d'accord avec toi.Si on a coupé l'appoint pendant l'absence, le ballon solaire est chaud mais pas le ballon existant et les tirages ECS sont froids, tant que suffisamment d'ECS n'a pas été tirée pour faire passer de l'ECS solaire dans le ballon existant, ce qui peut faire beaucoup (50/100 litres).
Donc il faut soit activer l'appoint en rentrant si c'est un chauffage ECS rapide (chaudière fossile) ou le laisser en route (électricité
1/ - si pendant l'absence le ballon solaire est chaud, on remet un coup d'appoint en rentrant et des que l'on va tirer de l'ECS, l'eau entrante sera chaude donc pas de remise en route d'appoint pendant un bon moment.
2/ - sauf absence longue ( en gros > 10 jours), celà ne vaut pas le coup de couper la chaudiere. Une bonne chaudiere a un ballon bien isolé et tout au plus elle " remontera" la température une ou deux fois pendant l'absence.
@+
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- p_bricoleur
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Salut François,
Sur le point 1), nous disons la même chose.
L'ECS solaire n'est pas dispo de suite, donc on met l'appoint en marche.
L'ECS solaire n'est pas perdue puisqu'elle passe dans le ballon existant à mesure des tirages.
Sur le point 2), ça dépend des problèmes liés à l'arrêt de la chaudière.
Sur une chaudière à gaz avec un ballon ECS, la chaudière réchauffe un ballon froid de 80 à 100 litres en 10/15 minutes.
L'arrêt et la mise en route n'occasionne aucun effort à part celui d'appuyer sur un bouton.
L'ordre de grandeur des pertes d'un ballon ECS standard de 100 litres chaud est d'environ 1 kWh par jour, mais diminue proportionnellement au delta T entre l'ECS et l'extérieur du ballon.
Donc moins le ballon est chaud, moins il perd.
Et quand il atteint la température du local de la chaudière, il n'y a plus de pertes.
Je dirais au bout d'environ une semaine, mais je n'ai pas de constante de refroidissement de ballon sous les yeux pour faire le calcul.
Supposons que les pertes du ballon induisent un démarrage chaudière par jour pour compenser la perte de température correspondant au kWh perdu.
Chaque réchauffement de la chaudière pendant l'absence à part le dernier jour est de l'énergie complétement perdue, puisque ça refroidira le lendemain et devra à nouveau être réchauffé.
C'est sûr que ça fait pas des milliers de kWh à la fin de l'année, mais c'est de l'énergie facile à récupérer.
Maintenant, si le ballon ECS a de très faibles pertes (très bonne isolation, ce qui rare pour les ballons chaudière, chaufferie "chaude"), l'appoint ne se déclenchera pas souvent pour les compenser et l'économie est faible.
Cordialement
Sur le point 1), nous disons la même chose.
L'ECS solaire n'est pas dispo de suite, donc on met l'appoint en marche.
L'ECS solaire n'est pas perdue puisqu'elle passe dans le ballon existant à mesure des tirages.
Sur le point 2), ça dépend des problèmes liés à l'arrêt de la chaudière.
Sur une chaudière à gaz avec un ballon ECS, la chaudière réchauffe un ballon froid de 80 à 100 litres en 10/15 minutes.
L'arrêt et la mise en route n'occasionne aucun effort à part celui d'appuyer sur un bouton.
L'ordre de grandeur des pertes d'un ballon ECS standard de 100 litres chaud est d'environ 1 kWh par jour, mais diminue proportionnellement au delta T entre l'ECS et l'extérieur du ballon.
Donc moins le ballon est chaud, moins il perd.
Et quand il atteint la température du local de la chaudière, il n'y a plus de pertes.
Je dirais au bout d'environ une semaine, mais je n'ai pas de constante de refroidissement de ballon sous les yeux pour faire le calcul.
Supposons que les pertes du ballon induisent un démarrage chaudière par jour pour compenser la perte de température correspondant au kWh perdu.
Chaque réchauffement de la chaudière pendant l'absence à part le dernier jour est de l'énergie complétement perdue, puisque ça refroidira le lendemain et devra à nouveau être réchauffé.
C'est sûr que ça fait pas des milliers de kWh à la fin de l'année, mais c'est de l'énergie facile à récupérer.
Maintenant, si le ballon ECS a de très faibles pertes (très bonne isolation, ce qui rare pour les ballons chaudière, chaufferie "chaude"), l'appoint ne se déclenchera pas souvent pour les compenser et l'économie est faible.
Cordialement