transformer un ballon solaire percé en cuve à eau morte
Posté : mar. août 15, 2023 21:20 pm
Bonjour,
sur une assez ancienne installation solaire (15 ou 20 ans), le ballon solaire thermique 1 serpentin de 750 litres vient de percer du fait de la rouille en partie haute du ballon, sur la partie "coupole".
Je m'interroge sur le fait de transformer ce ballon en réserve d'eau morte, en conservant le serpentin qui correspond aux panneaux solaires et en ajoutant un échangeur à plaque ainsi qu'une pompe pour faire de l'ECS instantanée. L'avantage serait de travailler à pression nulle, et de fortement diminuer la progression de la rouille du fait de l'eau morte (absence d'apport d'oxygène). Je suppose que l'anode n'a jamais été changée.
Ce ballon solaire alimente plusieurs gîtes. Un calcul de coin de table me laisse croire qu'un échangeur de 130 kw permettra d'alimenter 3 ou 4 douches simultanées (au besoin les pommeaux de douche pourront être changé pour des modèles économes en eau, la cuisine est commune aux gîtes).
Le ballon serait "bouché" avec de la résine époxy + fibre de verre après ponçage de la zone rouillée. (la pression sera maintenue proche de zéro soit via des vases d'expansion avec pression très faible, soit avec l'astuce des chambres à air trouvée sur le forum)
Un des soucis évident est la perte de stratification dans le ballon, mais peut être qu'une gestion fine de la vitesse de la pompe par PWM permettrait de limiter le mélange de l'eau à l'intérieur du ballon. Les points de prélèvement/retour de l'eau morte seraient le point d'entrée eau froide/départ eau chaude sanitaire actuel (sauf si d'autres entrées sont disponibles sur le ballon, sous l'isolant que je n'ai pas bien ausculter). Les gîtes sont avant tout occupés en période estivale.
En hiver, fréquemment, la sortie du ballon solaire rentre dans un ballon de 200 litres d'une chaudière fuel.
Pour compléter le tableau, une chaudière bois accompagne la chaudière fuel, et contribue au chauffage de la bâtisse et d'un ballon tampon de 2500 litres. L'installation n'est pas prévue pour que la chaudière bois puisse apporter ces calories à l'ECS. N'aimant pas beaucoup le fuel, et le bois étant coupé très localement, le top serait d'avoir une installation où la chaudière bois pourrait être utilisé pour l'eau chaude. Mais ça ne fait pas parti des questionnements actuels, seul la prise en main d'un système avec un 'échangeur à plaques explique cette précision de la chaudière bois et du ballon tampon de très grande taille.
Hors usage des gîtes, une personne habite là à l'année, avec des usages limités en chauffage et ECS.
Mon principal questionnement est le soucis de perte de stratification, son ampleur selon les débits, la hauteur du retour de l'eau morte dans le ballon de stockage.
sur une assez ancienne installation solaire (15 ou 20 ans), le ballon solaire thermique 1 serpentin de 750 litres vient de percer du fait de la rouille en partie haute du ballon, sur la partie "coupole".
Je m'interroge sur le fait de transformer ce ballon en réserve d'eau morte, en conservant le serpentin qui correspond aux panneaux solaires et en ajoutant un échangeur à plaque ainsi qu'une pompe pour faire de l'ECS instantanée. L'avantage serait de travailler à pression nulle, et de fortement diminuer la progression de la rouille du fait de l'eau morte (absence d'apport d'oxygène). Je suppose que l'anode n'a jamais été changée.
Ce ballon solaire alimente plusieurs gîtes. Un calcul de coin de table me laisse croire qu'un échangeur de 130 kw permettra d'alimenter 3 ou 4 douches simultanées (au besoin les pommeaux de douche pourront être changé pour des modèles économes en eau, la cuisine est commune aux gîtes).
Le ballon serait "bouché" avec de la résine époxy + fibre de verre après ponçage de la zone rouillée. (la pression sera maintenue proche de zéro soit via des vases d'expansion avec pression très faible, soit avec l'astuce des chambres à air trouvée sur le forum)
Un des soucis évident est la perte de stratification dans le ballon, mais peut être qu'une gestion fine de la vitesse de la pompe par PWM permettrait de limiter le mélange de l'eau à l'intérieur du ballon. Les points de prélèvement/retour de l'eau morte seraient le point d'entrée eau froide/départ eau chaude sanitaire actuel (sauf si d'autres entrées sont disponibles sur le ballon, sous l'isolant que je n'ai pas bien ausculter). Les gîtes sont avant tout occupés en période estivale.
En hiver, fréquemment, la sortie du ballon solaire rentre dans un ballon de 200 litres d'une chaudière fuel.
Pour compléter le tableau, une chaudière bois accompagne la chaudière fuel, et contribue au chauffage de la bâtisse et d'un ballon tampon de 2500 litres. L'installation n'est pas prévue pour que la chaudière bois puisse apporter ces calories à l'ECS. N'aimant pas beaucoup le fuel, et le bois étant coupé très localement, le top serait d'avoir une installation où la chaudière bois pourrait être utilisé pour l'eau chaude. Mais ça ne fait pas parti des questionnements actuels, seul la prise en main d'un système avec un 'échangeur à plaques explique cette précision de la chaudière bois et du ballon tampon de très grande taille.
Hors usage des gîtes, une personne habite là à l'année, avec des usages limités en chauffage et ECS.
Mon principal questionnement est le soucis de perte de stratification, son ampleur selon les débits, la hauteur du retour de l'eau morte dans le ballon de stockage.