Bonjour,
Quelques remarques au delà de l'aspect politique qui peut déranger :
Au lieu de remplir les caisses pour une campagne présidentielle, cessez de faire des gosses, 2 générations à 1 enfant par couple vous réduisez la population terrestre de moitié.
C'est dit de manière un peu simpliste, mais il est vrai que la natalité n'est pas maitrisée dans 75% de la population (problèmes d'éducation, de religion, de moyens contraceptifs, etc)
De plus, elle est maîtrisée là où c'est le moins nécessaire : dans les continents "riches", où la population est mesurée et le ressources abondantes.
son pacte trés bien pour une certaine france du HAUT
mais aucune solution pour nous (classe moyenne ; du bas et celle qui coule)
Je ne suis pas d'accord : il y a à faire à tous les niveaux.
Au delà du pacte, il est intéressant de lire les actions "au quotidien" qui devraient impliquer chaque individu à son niveau (économie d'eau, d'énergie, de transport).
Le site est pas mal fait de ce côté et reprend il me semble un guide didactique de l'ADEME.
Il est frappant de noter que la perception de l'urgence écologique est bien perçue par la population française (et européenne) mais que la relation avec les comportements de chacun n'est pas faite.
En clair, tout le monde dit :
"Il faut moins polluer, c'est l'avenir de la planète qui est en jeu"
mais en même temps :
"c'est les chinois qui polluent le plus, ils sont plus d'un milliard"
tout en démarrant la voiture de 9 CV pour aller chercher le gamin de 10 ans à l'école qui est à 5 minutes à pied.
C'est normal, c'est humain, on a le même réflexe pour les accidents de la route :
"Il est impensable qu'il y ait 6000 morts sur la route, nous devons collectivement changer notre comportement"
et en même temps :
"Avec ma voiture (allemande) à 160, je freine mieux que les autres à 130, c'est pas moi qui aurait un accident (d'ailleurs quand je téléphone au volant, j'ai toujours au moins une main libre pour faire encore autre chose...)"
Pour les enfants, ce sont eux l'avenir et leur éducation est cruciale pour le futur.
Si vous avez des enfants, vous avez sans doute noté qu'il est très facile de les éduquer à des comportements "écolonomiques" car l'avenir de la planète leur parle : le sujet les intéresse plus que les adultes et ils aiment se sentir responsables de quelque chose.
C'est à eux qu'il faut expliquer qu'on ne laisse pas couler les robinets en se lavant les dents, qu'on coupe le chauffage quand on ouvre la fenêtre, qu'on ne laisse pas les restes du pique-nique dans la nature, etc.
Bon quand ils deviennent ados, ça ne les intéresse plus (tout est "ringard" alors l'écologie...)
Les moyens de déclencher les "bons" réflexes :
- l'économique : subventions pour l'utilisation de systèmes plus économes, augmentations des énergies non renouvelables, etc.
En clair, on agit sur le portefeuille des gens et ce levier marche toujours.
- la valorisation des efforts : tant que celui qui fait des efforts passe pour un illuminé, il n'y a pas d'effet d'entrainement, et la partie de la population impliquée reste marginale.
Seule une communication lourde peut changer cet aspect de choses.
La difficulté avec les efforts (raisonables) qu'il est grand temps de faire c'est que leurs résultats ne se verront qu'à un terme éloigné.
Il est plus facile de motiver les gens sur des objectifs court terme, à effet immédiat : ça rapporte tout de suite (en terme d'image ou de retour financier).
C'est le grand problème du politique : les élections reviennent souvent et demander des efforts est impopulaire.
Il vaut mieux faire du court terme visible mais pas très efficace que de s'attaquer de front aux vrais problèmes qui demandent des mesures impopulaires.
Cordialement