Chauffage en continu :
La puissance du radiateur est calculé pour combler les déperditions d'une pièce à 20°C pour une température extérieure de base standard : pour ma région, c'est -8°C.
Par –8°C, le radiateur va produire 24h/24. Quelques jours par an.
Si la température tombe en dessous des –8°C, la température de la pièce va descendre en dessous des 20°C prévu au départ. Il faudra un chauffage d’appoint pour remonter la température de confort à 20°C si besoin est.
Le jour :
Pour une température extérieure constante :
Le régime de chauffe en continu permet de garder les parois et l'air à température constante.
La nuit :
Il y a une baisse de la température extérieure qui amène une augmentation du delta T maison-extérieur d’où une plus grande déperdition d’où une plus grande consommation d’énergie. Pour les pièces non occupées où une diminution de température peut être réalisé, on va réaliser un abaissement nocturne de la température de consigne du thermostat.
On parle ici de chauffage périodique ou non continu :
Il faudra tenir compte d’une puissance supplémentaire permettant de réchauffer, en un temps raisonnable, le bâtiment refroidi (tant l’air que les parois) à la température de confort désirée.
La puissance de réchauffement à installer ou surdimensionnement est fonction de l’inertie de la pièce, de la température ambiante lors du démarrage du système et de la durée de réchauffage choisie.
Afin de ne pas trop surestimer les puissances de réchauffement et donc de réduire les frais d’investissement et d’exploitation de l’installation de chauffage, il faut trouver un équilibre entre une température de démarrage qui ne soit pas trop basse et une durée de réchauffement pas trop longue.
Le surdimensionnement pour un vieux bâtiment est de 30% et pour un nouveau de 20%.

L’hiver, période où généralement on a 0°, on utilise 65 % de la puissance déterminée. Les 35% (théoriques) restants de la puissance peuvent servir de puissance supplémentaire pour assurer un réchauffement suffisamment rapide du bâtiment.
A+