Oui, c'est ça, le volume diminue plus vite que la surface. La capacité de stockage proportionnelle au volume diminue plus vite que la déperdition liée à la surface, d'où déperdition plus rapide.lousavalo a écrit :A DLSC, il y a 52 maisons. On veut donc diviser le volume de stockage par 52. Cela revient à effectuer une réduction du modèle DLSC de la racine cubique de 52, qui vaut environ 3,7. On veut réduire à l'échelle 1/3,7 .
Cependant, si on effectue une réduction de 3,7 du modèle de DLSC, la surface de contact va être, elle diminuée de 3,7² = 13.69. Il faudrait que la surface de contact soit diminuée de 52 pour avoir le bon ratio. La surface de contact est donc encore 3.7 fois trop importante pour avoir le même résultat.
Ce que je ne comprend pas dans votre raisonnement, c'est que le volume diminue bien plus vite que la surface, et que par conséquent, si on diminue le volume d'une certaine échelle fixée, alors la surface restera trop grande, et non trop petite, pour avoir ce même ratio surface/volume.
Pas exactement. Le pas des forages dépend de la période des cycles (et des caractéristiques thermiques de la terre qui varient beaucoup d'un endroit à l'autre), tandis que la capacité de stockage dépend du volume.lousavalo a écrit :Si on retourne à notre exemple, il y a à DLSC 5040 mètres de forage. Si on divise par 3.7, puis encore par 3.7 pour avoir le bon ratio, on tombe à 368 mètres de forage ...
Donc si on veut diminuer la capacité par 52 tout en préservant la même période (un an) on garde le même pas (2,25m) et on divise la longueur par 52 soit 97m.
Leur pas est de 2,25m entre forages, ce qui donne 5m3 de terre par mètre de forage.lousavalo a écrit :Il me reste une inconnue, c'est la quantité de terre en volume que DLSC arrive à chauffer, afin de pouvoir faire une estimation du nombre de forages.
Soit au total 5*5040=25200m3 de terre.
Il faut préciser que leurs maisons sont particulièrement bien isolées, avec pour données selon leur source 2012-2013:
http://www.dlsc.ca/reports.htm
Un besoin annuel par maison de 13Mw/h.
La moitié seulement est couverte par les forages, l'autre moitié par les réservoirs tampons de 120m3 (soit 2,4m3 par maison). Le tampon permet de lisser les échanges thermique des forages, ce qui permet d'augmenter le pas.
Ce qui nous fait par maison, 485m3 pour 6500 Kw/h, soit 13,4Kw/h par m3.
Avec une capacité thermique de 0,6Kw/h par m3 et par degré, on obtient un dT de 22° cumulé par an.
Après 5 ans d'exploitation, les pertes restent encore élevées, 50%. Mais elles vont encore diminuer avec le temps, mais de en plus lentement, en raison du mode de diffusion de la température en terre.