Boujour ,
Thierry , voici mes remarques , sachant que je suis loin d'être expert ( j'ai une expérience de 4 jours en chauffage au bois ) , je ne donne qu'un avis sur ce qui me parait être le bon sens :
1 meilleure maitrise de la stratification du ballon, car entre le point fort de la flambée, et le le moment le plus calme l'eau envoyée au ballon passe de 90° à 70°.
Je pense que ce qui "casse" le plus la stratification , c'est un gros débit qui brasserait le volume du tampon . Que l'eau soit à 70°C ou 90°C n'a d'importance qu'au moment de l'utilisation , et de toute façon tu ne peux utiliser cette température telle qu'elle dans les radiateurs ? Il faut mitiger au départ du circuit de chauffage , avec une 3 voies ( automatisée ou non ) .
A puissance égale , il vaut mieux 10L/min avec un delta T de 40°C que 20L/min avec 20°C . C'est tout l'intérêt de la boucle de recirculation qui est un premier niveau de régulation .
Sur mon installtion , comme j'ai une vanne qui me garanti le retour à 55°C mais qui n'est complètement ouverte qu'à 70°C , aux régimes intermédiaires et pour une température programmée j'ai bien une régulation du débit en fonction de la température .
Limiter la combustion , et donc la puissance dégagée , par un contrôle "modéré"de l'arrivée d'air , est pour moi une façon de contrôler un peu la stabilité du régime .
De toute façon il faut bien "brider" à un moment ou un autre l'arrivée d'air , sinon la combustion s'emballerait .
Sur mon insert , même si le volet est complètement fermé , le feu ne s'étouffe pas .
variabilité de la circulation de l'eau dans les circuits de panneau solaire est une solution pratiquée pour garantir une constance et un niveau minimal de la température rentrant dans le ballon...
Cette fonction sert en principe à meintenir un delta T constant . J'ai souvent lu que cela n'apportait rien aux performances .
la combustion du bois doit se faire de façon optimale pour garantir le meilleur rendement et l'absence d'imbrulé, création de suie, encrassement, etc...
Je suis entièrement d'accord avec toi , simplement aujourd'hui je me pose un tas de questions sur la façon d'optimiser l'utilisation de l'insert pour obtenir son meilleur rendement .Les paramètres sont nombreux et pour certains incontrolables .
Comment obtenir une puissance nominale constante ( en supposant que celle-ci permette d'optenir le meilleur rendement , ce qui ne me parait pas évident ) sachant que tous les paramètres changent en même temps :
-Quantité de bois en combustion
-Quantité d'air entrante
-Dépression liée au tirage du conduit de cheminée
-Dégagement de chaleur
-Ecoulement de l'air froid/chaud
-Delta de température avec le corps de chauffe
etc...
Bref , on pourrait écrire des pages sur le sujet .
Après c'est l'expérimentation et les mesures qui permettent d'avancer .
A+
Gérald