Posté : mer. août 08, 2012 0:43 am
Monument et développement durable
Le cloître franciscain de Graz : un exemple de cloître à émission zéro
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /70737.htm
Le cloître franciscain de Graz a été rénové, optant pour l'exclusivité des énergies renouvelables, malgré l'opposition des concepts " old-fashioned " et des mouvements de préservation des bâtiments historiques. Il fait figure d'exemple de " mise en place du 21ème siècle " et de ses exigences (enrayer les séquelles sur l'environnement) dans les bâtiments historiques.
Le cloître franciscain de Graz
Crédits : Armin Knotzer
Le frère Matthias et d'autres franciscains ont pu influencer la décision grâce à leur parti pris de l'énergie verte. Ce genre de rénovation est de plus en plus recherché et étudié. On compte en effet bon nombre d'appels d'offres, de projet de recherche et de démonstration ainsi que toute une série de projets octroyés ces dernières années dans le domaine du bâtiment et de la rénovation de monuments historiques. L'intérêt manifesté en Europe à l'égard de la situation thermique et énergétique des bâtiments historiques et la volonté d'améliorer celle-ci s'intensifie.
Le cloître franciscain, apposé au Murtor (petit arc qui faisait jadis office d'entrée dans la ville) et composé principalement d'une tour appartenant à l'origine à l'enceinte de la ville ainsi que d'une église est l'un des complexe les plus réputés de la ville de Graz.
Le nouveau concept énergétique vers une émission zéro a été développé autour de quatre axes ;
- Moins 25% d'émissions grâce aux mesures d'efficience énergétique telle que l'isolation, les matériaux à faible consommation d'énergie, la baisse des flux de températures de le système de chauffage ;
- Moins 25% d'émissions apportées par l'utilisation du solaire thermique pour l'eau domestique (chaude) et de chauffage et par une optimisation des éléments des radiateurs ;
- Moins 40% de par l'utilisation de pompes à chaleurs " boostées " par le solaire (la chaleur du système solaire thermal permettant de préchauffer l'eau souterraine qui est le medium de la pompe solaire ;
- Moins 10% dues aux énergies renouvelables. L'électricité qui peut alors être produite par le vent, le photovoltaïque, ou encore la biomasse à l'extérieur du site du cloître (le cloître pouvant alors aider à la construction de ces structures)) est à destination de la pompe à chaleur qui comble ainsi les besoins éventuels d'énergie restant.
Depuis décembre 2011, cette installation solaire thermique fournit donc de l'énergie pour le chauffage des murs, le réchauffage de l'eau du puits servant de support à la pompe à chaleur, le chauffage et l'eau domestique chaude (cuisine, douches...) du cloître. L'installation est composée de 193 m2 capteurs sur toits plats et 180 m2 de capteurs sur façade. Des capteurs " aveugles " (sans absorbeurs) ont aussi été bâtis afin d'harmoniser le complexe. La chaleur est emmagasinée dans un réservoir d'accumulation (un de 5 m3 pour les hautes températures (supérieures à 45°C) et deux de 5 m3 pour les températures " basses " (inférieur à 45°C)). L'eau chaude domestique est conduite en fonction de la demande et se constitue au niveau d'un échangeur thermique situé dans la chaufferie. La chaleur est répartie au sol au moyen de deux systèmes de tuyauterie, un système pour deux chambres habitées, chacune étant aussi alimentée au niveau de l'un de ses murs et un circuit de radiateurs.
Au rez-de-chaussée, on retrouve ces mêmes installations avec en supplément un circuit de chauffage au niveau des plinthes. Chaque chambre a une unité de contrôle permettant, en fonction des besoins, d'alimenter la pièce en basses ou hautes températures. Au sous-sol, durant les mois d'été et les périodes d'excès de chaleur, celle-ci est accumulée afin d'être utilisée durant l'hiver. Deux pompes à chaleur utilisant l'eau du puits de l'arrière cours du cloître comme milieu d'extraction de chaleur ont été installées dans le cas où le dispositif solaire venait à ne plus suffire au chauffage des pièces et de l'eau. En cas de panne de l'installation solaire et des pompes à chaleur, il existe une connexion au chauffage urbain comme plan de secours. Celle-ci n'a encore jamais été nécessaire depuis la mise en place du complexe solaire.
Cet ensemble, régulièrement contrôlé, de flux d'énergie thermique, résulte d'une gestion des stocks d'énergies bien adaptée permettant le fonctionnement d'une installation efficiente ainsi qu'une réduction des " output " de chauffage auxiliaire.
Vidéo explicative (en allemand)
Crédits : wwwgams4com
Le cloître franciscain de Graz : un exemple de cloître à émission zéro
http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /70737.htm
Le cloître franciscain de Graz a été rénové, optant pour l'exclusivité des énergies renouvelables, malgré l'opposition des concepts " old-fashioned " et des mouvements de préservation des bâtiments historiques. Il fait figure d'exemple de " mise en place du 21ème siècle " et de ses exigences (enrayer les séquelles sur l'environnement) dans les bâtiments historiques.
Le cloître franciscain de Graz
Crédits : Armin Knotzer
Le frère Matthias et d'autres franciscains ont pu influencer la décision grâce à leur parti pris de l'énergie verte. Ce genre de rénovation est de plus en plus recherché et étudié. On compte en effet bon nombre d'appels d'offres, de projet de recherche et de démonstration ainsi que toute une série de projets octroyés ces dernières années dans le domaine du bâtiment et de la rénovation de monuments historiques. L'intérêt manifesté en Europe à l'égard de la situation thermique et énergétique des bâtiments historiques et la volonté d'améliorer celle-ci s'intensifie.
Le cloître franciscain, apposé au Murtor (petit arc qui faisait jadis office d'entrée dans la ville) et composé principalement d'une tour appartenant à l'origine à l'enceinte de la ville ainsi que d'une église est l'un des complexe les plus réputés de la ville de Graz.
Le nouveau concept énergétique vers une émission zéro a été développé autour de quatre axes ;
- Moins 25% d'émissions grâce aux mesures d'efficience énergétique telle que l'isolation, les matériaux à faible consommation d'énergie, la baisse des flux de températures de le système de chauffage ;
- Moins 25% d'émissions apportées par l'utilisation du solaire thermique pour l'eau domestique (chaude) et de chauffage et par une optimisation des éléments des radiateurs ;
- Moins 40% de par l'utilisation de pompes à chaleurs " boostées " par le solaire (la chaleur du système solaire thermal permettant de préchauffer l'eau souterraine qui est le medium de la pompe solaire ;
- Moins 10% dues aux énergies renouvelables. L'électricité qui peut alors être produite par le vent, le photovoltaïque, ou encore la biomasse à l'extérieur du site du cloître (le cloître pouvant alors aider à la construction de ces structures)) est à destination de la pompe à chaleur qui comble ainsi les besoins éventuels d'énergie restant.
Depuis décembre 2011, cette installation solaire thermique fournit donc de l'énergie pour le chauffage des murs, le réchauffage de l'eau du puits servant de support à la pompe à chaleur, le chauffage et l'eau domestique chaude (cuisine, douches...) du cloître. L'installation est composée de 193 m2 capteurs sur toits plats et 180 m2 de capteurs sur façade. Des capteurs " aveugles " (sans absorbeurs) ont aussi été bâtis afin d'harmoniser le complexe. La chaleur est emmagasinée dans un réservoir d'accumulation (un de 5 m3 pour les hautes températures (supérieures à 45°C) et deux de 5 m3 pour les températures " basses " (inférieur à 45°C)). L'eau chaude domestique est conduite en fonction de la demande et se constitue au niveau d'un échangeur thermique situé dans la chaufferie. La chaleur est répartie au sol au moyen de deux systèmes de tuyauterie, un système pour deux chambres habitées, chacune étant aussi alimentée au niveau de l'un de ses murs et un circuit de radiateurs.
Au rez-de-chaussée, on retrouve ces mêmes installations avec en supplément un circuit de chauffage au niveau des plinthes. Chaque chambre a une unité de contrôle permettant, en fonction des besoins, d'alimenter la pièce en basses ou hautes températures. Au sous-sol, durant les mois d'été et les périodes d'excès de chaleur, celle-ci est accumulée afin d'être utilisée durant l'hiver. Deux pompes à chaleur utilisant l'eau du puits de l'arrière cours du cloître comme milieu d'extraction de chaleur ont été installées dans le cas où le dispositif solaire venait à ne plus suffire au chauffage des pièces et de l'eau. En cas de panne de l'installation solaire et des pompes à chaleur, il existe une connexion au chauffage urbain comme plan de secours. Celle-ci n'a encore jamais été nécessaire depuis la mise en place du complexe solaire.
Cet ensemble, régulièrement contrôlé, de flux d'énergie thermique, résulte d'une gestion des stocks d'énergies bien adaptée permettant le fonctionnement d'une installation efficiente ainsi qu'une réduction des " output " de chauffage auxiliaire.
Vidéo explicative (en allemand)
Crédits : wwwgams4com