Bonjour a tous,
Chouette, les bonnes idées arrivent…
@Remi.450 et totoche,
Bonne idée, le coup des anti-retours mais une remarque, cependant :
J’avoue avoir des doutes sur la fiabilité de ces équipements. On a du en remplacer un sur mon installation actuelle et après trois mois de tranquillité, le problème a recommencé. Il serait, de nouveau à remplacer. Actuellement, j’ai 26° dans la chaudière alors que le local est à 17°.
Mais rien n’interdit de partir sur cette séduisante idée quitte à revenir sur l’électrovanne en cas de problèmes… Idée retenue, les schémas futurs seront adaptés. Peut-être que les anti-retours a clapets sont plus fiables ?
- cas 5 : le retour chaudière s'efffectue via la cuve cch1; si elle est relativement froide elle va se réchauffer. D'autre part à ce moment là le sens de circulation sur la jonction des cuves est inversé; il faut donc couper le circulateur PC (sol)
Oui, cette liaison entre cuve ne me plait pas beaucoup non plus. C’est un point noir. (disons gris foncé). D’autre part, la puissance de la chaudière est de 22Kw et lui donner de l’eau « retour chauffage sol » à 27-30° pour espérer la monter à 60 ou 70°, me parait optimiste. Du coup, si j’ajoute une vanne 3 voies TOR qui permet de reprendre l’eau de bas de cuve de cch2 (plus chaude) je pense que ca pourrait résoudre les deux problèmes.
le fait que le retour PC se fasse dans CCH2 alors que le départ est dans le haut de CCH1 à priori à hte température me gène.
Le retour PC se fait dans cch1 (basse température) et le départ dans cch2 (haute température).
Là, il ne faut pas se tracasser… le départ chauffage alimente 2 stations de chauffage (1 pour les radiateurs et l’autre pour le sol). Ce sont ces systèmes qui ajustent les températures (par mélange de l’eau de retour).
C’est ce système que j’ai maintenant et ca fonctionne nickel. (ces stations de chauffage ne sont pas indiquées sur le schéma par soucis de clarté).
-je désolidariserai cch1 et CCH2 et n'en utiliseraii qu'une comme tampon chaudière (à priori CCH2 qui est à "haute température")
- je pousserai le concept stratification jusqu'au bout en mettant également des cheminées pour les retours PC & rad
- pourquoi ne pas utiliser le concept de bus sur les circuits chauffage ? ainsi les départs et retours seraient pris aux endroits les + appropriés.
1- Ce serait prendre le risque de retrouver mon problème actuel. Et comme, de plus, je ne serais pas sur de la stratification dans cette cuve, ce serait prendre le risque de sacrifier l’apport solaire (si la stratification ne se fait pas bien).
On pourrait croire, a juste titre, que lorsque le chauffage fonctionne, la circulation d’eau accentue la stratification mais je ne peux me baser sur cet argument.
En effet, une fois qu’il fait soleil, le solaire passif arrête le chauffage. La circulation au sein de la cuve n’est plus assurée.
Dans une situation identique, actuellement, et malgré que ma solus stratifie bien, l’eau proche de l’échangeur solaire peut atteindre 50° ce qui diminue l’apport solaire.
C’est la raison pour laquelle je suis partisan des deux cuves séparées pour le chauffage, la cuve cch1 étant, au départ, proche de la température retour sol (entre 27 et 30° en général)
2- Pas bête du tout… peut-être pas pour le sol (qui devrait toujours être la température la plus basse du circuit) Par contre, pour le retour radiateur ca me parait être une excellente idée… adopté.
3- Bonne réflexion (qui prouve que tu as bien saisi l’avantage de ce système). Malheureusement, c’est peu réalisable car le « bus » doit être partagé. Dans un système informatique, les temps d’occupation du bus est de l’ordre des micro-secondes. Pour le réchauffage d’une cuve ou, le puisage du chauffage, nous approchons les dizaines de minutes, voire de l’heure.
C’est la limite du système.
C’est un problème, surtout, pour le solaire qui doit stocker les calories dès que le soleil est là (au risque de passer en stagnation).
On en discutera vers la fin car la solution devra faire une petite entorse au principe du bus.
Enfin une question : est ce un exercice de style ou vous pensez vraiment "gagner" par rapport à une installation + classique (1 ballon tampon en amont du solus) ? Même si je sais que ce n'est pas la principale préoccupation des membres du forum avez vous fait une étude technico-économique ? utiliser moins de matériel, donc moins de matière première participe également au développement durable
Il est clair que si j’avais pu faire passer une cuve Solus de 2200L dans mon escalier de 70cm, je ne me serais pas posé de questions. Mais malheureusement, Consolar ne fournit pas la 2200 (et aucune autre, d’ailleur) en version « a souder sur place ». J’ai essayé de parlementer avec Consolar pour acheter leur échangeur seul pour mettre dans une cuve « soudée sur place » mais les allemands ont refusés.
Du coup, la construction d’une cuve n’apportait aucune certitude concernant la stratification. (ce qui me parait indispensable pour avoir un résultat correct). Je compte équiper les deux cuves de deux dispositifs de stratification mais je ne peux garantir le résultat. Le principe des deux cuves séries (chauffage) me semble être la seule solution qui me garanti le résultat.
La solution des ballons série ne me plait pas, en tout cas, si l’utilisation de l’eau chaude est ponctuelle (cas du sanitaire pour les particuliers) simplement parce que le deuxième ballon (qui donne l’appoint) est en général moins bien isolé d’où gaspillage des calories solaires. Dans le cas d’une utilisation plus régulière, comme le chauffage, cet argument me parait plus fragile.
Lorsque l’installation sera opérationnelle, il me sera possible de comparer les résultats avec une installation comparable (au niveau orientation, surface capteurs, inclinaison) qui est située sur la colline d’en face et qui possède une solus 2200L.
Au niveau étude technico-commerciale, la réponse est non mais je pense que le système de bus partagé va dans le bon sens. J’avoue être plutôt orienté technique que commercial. Maintenant, si ce système était appelé à être commercialisé, les données seraient différentes.
Et puis, j'avoue me méfier de ce genre d'étude. Quand j'ai fait construire, il était considéré comme non rentable de mettre plus de 4 cm d'isolant dans les murs. Aujourd'hui, 15 ans plus tard, je râle tous les jours d'avoir suivi mon architecte... Il y a 15 ans, je voulais 30cm.
Bon... on sort du sujet.
je vais mettre le schéma complété comme promis.
Amitiés
L'important n'est pas la température de l'eau solaire, c'est le nombre de KWh engrangé.