Retour d'expérience
Posté : dim. mai 08, 2022 18:21 pm
Bonjour tout le monde,
Je ne suis pas nouveau. J'étais, il y a une quinzaine d'années, enregistré sur ce forum sous le pseudo de Dévoluard. Depuis j'ai réalisé mon installation de capteurs plans, ai changé d'adresse courriel, oublié mon mot de passe et donc dû créer un nouveau compte.
J'habite à 1400 m d'altitude, toiture orientée SSE, pente 40°. 12 panneaux de 1,8 m² chacun et installation échelonnée entre 2007 et 2015 (de mémoire), surface de plancher chauffant : 80 m².
Tout à fonctionné à ma satisfaction jusqu'à l'été dernier (2001). Début août un orage a détraqué ma régulation. Les panneaux ont surchauffé, la pression est montée, les panneaux se sont mis à fuir, ce n'était pas réparable. J'ai maintenant 70 ans et ne peux plus refaire moi-même l'installation. Les professionnels m'ayant établi des devis trop élevés, j'ai repoussé les travaux.
Ce printemps je viens d'avoir un choc : Bien que le solaire n'ait pas fonctionné de tout l'hiver, ma consommation de fioul a été exactement la même que l'hiver précédent. L'économie était donc nulle. Si à cela je rajoute que l'été les circulateurs doivent beaucoup tourner pour éviter la surchauffe, le bilan était négatif (sans même parler de l'investissement !).
Ma conclusion est qu'à cette altitude, les hivers étant rigoureux, il y a beaucoup de déperdition et la production d'eau chaude solaire pour le chauffage est une mauvaise idée ; il vaudrait mieux se contenter d'une surface de panneaux beaucoup plus faible et se contenter de production d'eau chaude sanitaire.
Cordialement,
Jean-Marc
Je ne suis pas nouveau. J'étais, il y a une quinzaine d'années, enregistré sur ce forum sous le pseudo de Dévoluard. Depuis j'ai réalisé mon installation de capteurs plans, ai changé d'adresse courriel, oublié mon mot de passe et donc dû créer un nouveau compte.
J'habite à 1400 m d'altitude, toiture orientée SSE, pente 40°. 12 panneaux de 1,8 m² chacun et installation échelonnée entre 2007 et 2015 (de mémoire), surface de plancher chauffant : 80 m².
Tout à fonctionné à ma satisfaction jusqu'à l'été dernier (2001). Début août un orage a détraqué ma régulation. Les panneaux ont surchauffé, la pression est montée, les panneaux se sont mis à fuir, ce n'était pas réparable. J'ai maintenant 70 ans et ne peux plus refaire moi-même l'installation. Les professionnels m'ayant établi des devis trop élevés, j'ai repoussé les travaux.
Ce printemps je viens d'avoir un choc : Bien que le solaire n'ait pas fonctionné de tout l'hiver, ma consommation de fioul a été exactement la même que l'hiver précédent. L'économie était donc nulle. Si à cela je rajoute que l'été les circulateurs doivent beaucoup tourner pour éviter la surchauffe, le bilan était négatif (sans même parler de l'investissement !).
Ma conclusion est qu'à cette altitude, les hivers étant rigoureux, il y a beaucoup de déperdition et la production d'eau chaude solaire pour le chauffage est une mauvaise idée ; il vaudrait mieux se contenter d'une surface de panneaux beaucoup plus faible et se contenter de production d'eau chaude sanitaire.
Cordialement,
Jean-Marc
. Même en calculant avec du fioul à 2 €/l, il me faudrait 25 ans pour amortir 
. Ce n'est pas que pour l'ECS mais aussi pour 60 m² de plancher chauffant.
mais j'habite loin de tout, dans le Dévoluy (05250) à 1 400 m. De plus, suite à ce problème (j'ai eu bien du mal à me chauffer cet hiver) j'ai décidé d'opter pour une autre solution : dans ma vieille ferme il y a, au rez-de chaussée, un petit appartement de 40 m² avec de gros murs en pierre de 80 cm d'épaisseur avec une isolation extérieure de 16 cm. Malgré la canicule et les fenêtres ouvertes tout le jour il y fait encore frais, J'irai y hiberner durant les trois mois les plus froids. En brûlant une allumette tous les matins ce sera le grand confort 