Non, non ... il n'y a que l'eau qui bout à 100° ... chaque matériaux à ces propres caractéristiques.
Je t'accorde que la pression joue aussi un rôle. C'est le fait que je parle de moteur qui t'induit en erreur.
Tous les moteur ne sont pas pressurisés ... enfin, je parle de vieux moteurs là ... voir même en thermosiphon http://michel.liger.free.fr/pony/pony.php
L'eau bout à 100° à une certaine pression atmosphérique disons 1000 mbars
(Tous les chiffres sont non vérifiés, juste pour l'explication)
Et disons encore à 500m d'altitude
Si je vais au bord de la mer cette pression va augmenter et l'eau bourra à 102°, au contraire si je vais à la montagne 1000; 2000 m la pression atm diminue et l'eau bourra peut-être à 98°.
D’où l’inégalité entre les habitants du bord de la mer avec ceux en haut de l’Everest, heureusement Monsieur SEB (il devait être de gauche) à réinventé la cocotte-minute et surtout sécurisé celle-ci :l’invention ou du moins l’application de ce phénomène physique date de la fin du 19° siècle avec tous les déboires et accidents des premières cocottes…
Ma compagne en possède une de son arrière grand-mère (1911 environ)
Ceci donc est le principe des cocottes -minute je ferme hermétiquement ma casserole et l’eau bout à 110° puisque la pression augmente ce qui permet aux aliments de cuire + vite
Ce principe sert dans les voitures modernes (et le solaire sous pression) pour avoir une température d’ébullition + haute=à ce sujet il est déconseillé de rouler sans le bouchon du vase sauf pour limiter une fuite avant réparation car l’eau bourra à 100° (environ).
Je ne sais pas la pression maxi sur une voiture mais certains antigels sont marqués résistant jusqu’à 106° (casino entre autres)
Pour en revenir à nos moutons, cet été mon Install a tourné certains jours avec 112° dans les capteurs sans production de vapeur et la pression de service est de 2 Bars
L’antigel porte bien sont nom il ne sert que pour ça
Sur le même principe on peut faire en sorte que notre installation solaire parte en stagnation à X°C en la pressurisant à X pressions et ceci de manière à éviter de dégrader une trop grande partie de glycol.
Pour exemple avec un fluide solaire type 60/40 (40% de mpg) on va évaporer à 160°C à 6 bars et 140°C à 3, se qui est une bonne valeur limite car à plus chaud le glycol se dégrade rapidement. Tout dépend de l'utilisation est des limites admissibles.
Bonsoir, merci pour vos réponses.
J'ai confié a RAMSES, une doc sur une installation concue par un colègue chauffagiste qui utilise du glycol pur pour monter en temperature maximum. Si vous penser que le glycol est inutile pour le fonctionnement autre que l'antigel, pourquoi a t'il eu cette idée de l'utiliser pur?
Je cherche a comprendre les deux versions opposées.
Et je ne critique ni l'une ni l'autre.
A plus tard
Le monopropylène glycol a une t° de vaporisation de 187°
Voilà la raison du choix de ton ami
Mais monter à 187° dans les capteurs, combiens supportent ça ?
Il a été dit plusieurs fois ici qu'il se dégradait "à haute t°" ... mais quelle t° ?
Celle de vaporisation ?
Ce n'est pas le fait de vaporiser (ou de bouillir) qui dégrade le propylène-glycol, mais le fait de le monter au dessus d'une certaine température.
Il y a plusieurs qualités de produit, certains commencent à se dégrader à 130°, d'autres à 160°C... selon les inhibiteurs ou autres produits inclus dans le liquide.
Donc utiliser du propylène-glycol pur fait monter la température de vaporisation, mais le propylène-glycol dans les capteurs se dégrade de la même manière même s'il reste liquide.
Par contre, l'inconvénient est que ça diminue la capacité calorifique du caloporteur : il faut plus de débit pour transporter la même puissance.
A noter que quand le caloporteur dans les capteurs vaporise, il fait monter l'installation en pression et augmente donc la température de vaporisation du reste de l'installation.
Historiquement, l'éthylène-glycol (produit frère du prop-glycol) n'était pas utilisé pour ses propriétés "antigel" mais pour sa température de vaporisation plus haute que l'eau : il servait à refroidir les moteurs d'avion.
Il permettait de baisser la pression dans les circuits de refroidissement des moteurs par rapport à l'eau pure, ce qui rendait les moteurs plus fiables.
Donc utiliser du propylène-glycol pur fait monter la température de vaporisation, mais le propylène-glycol dans les capteurs se dégrade de la même manière même s'il reste liquide.
J'ai lu que sur des glycols de mauvaise qualité il pouvait y avoir des modifications chimique lors de vaporisation, présence de résidus blanchâtre.
A la lecture des messages plusieurs questions me viennent:
- lorsque le fluide calo porteur n'est pas de l'eau au bout de combien de temps doi-il être changé? Mon installation date de 2002 (6ans)?
- où trouve-t-on du monopropyléne de glycol? Est-il utlisable tel quel ou faut-il le diluer et en quelle proportion?
- résident à toulouse, si j'utilise uniquement de l'eau y a-t-il lieu de vidander le circuit en hiver?
- lorsque le fluide calo porteur n'est pas de l'eau au bout de combien de temps doi-il être changé? Mon installation date de 2002 (6ans)? Il faut tester avec un réfractomêtre je crois pour déterminer si la concentration est suffisante.
- où trouve-t-on du monopropyléne de glycol? Est-il utlisable tel quel ou faut-il le diluer et en quelle proportion? C'est de l'antigèle pour automobile, dans les grandes surfaces (bien lire l'étiquette il existe le monoéthylèneglycole)
- résident à toulouse, si j'utilise uniquement de l'eau y a-t-il lieu de vidander le circuit en hiver? là je sais pas s'il va geler à toulouse... risque moins mais risque toujours.
Je viens de finir mon installation qui tourne depuis samedi.
Du matériel acheté a casto, kit CELIO 36 tubes , 300l , régul simple , qui viens de chine .Pour un début je suis surpris et content du résultat.
J'en dirai plus a venir.[/quote]
Je viens de commander le même kit chez Casto Toulouse (1490€), je ne leur fais pas de pub, mais constate que la même liste de matériels achetés en magasin pro, avec un prix installateur me coûterait 3 fois plus cher.
Rigolo le kit "Casto-Toulouse" il l'appelle COLEOS ?
Pourrais tu creer un fil avec ton expérience sur ce matériel ? plusieurs fois cité sur le forum (même matos chez leroy-merlin, bricoman)
quelques photos aussi
merci d'avance.
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pour l'antigel, absolument d'accord avec tous: seulement antigel, très mauvais caloporteur,
- lorsque le fluide calo porteur n'est pas de l'eau au bout de combien de temps doi-il être changé? Mon installation date de 2002 (6ans)?
Il faut tester avec un réfractomêtre je crois pour déterminer si la concentration est suffisante.
On test la concentration au réfractomètre effectivement mais pour savoir si le glycol est toujours bon il faut tester son PH afin de vérifier si celui ci n'a pas viré. Valeur à comparer avec la valeur d'origine, plus haut ou plus bas c'est pas bon.
Il n'y a pas que les "accidents" qui le dégrade ... il y a aussi une "usure naturelle"
Dans tous les systèmes où je l'ai vu employé il y a une préconisation de remplacement de principe ... généralement 2 ans.
Je me souviens aussi qu'en sprinklage, il y avait un phénomène de séparation glycol/eau dû à la différence de densité.
Donc faire attention où est prélevé l'échantillon de test et brassage à réalisé.
Dans une installation solaire, le brassage est, je suppose, continue
Tous les deux ans ca me parait un peu abusif, il a différentes qualités de glycol et les meilleurs ont une durée de vie de l'ordre de 7 ans avec une dérive "normal". Mais pour s'assurer de la bonne tenu du glycol dans nos installation solaire c'est test tous les deux voir tous les ans si l'installation est soumise à de fréquente stagnations.
Il effectivement un risque d'agglomération de partie de de glycol avec le temps si le circuit n'est pas brassé, avant une remise en route on "mixer" le circuit en forçant la circulation afin de recréer un mélange homogène.
Bonjour
je corrige le nom du kit c'est bien COLEOS et non celio.
Je viens de faire un relevé gaz consommé sur la petite periode de 24 jours. J'ai 50% d'économie de gaz pour le sanitaire. Je m'estime satisfait ,
car le but dans mon installation est de faire du solaire un complément.
Ayant un ballon sur chaudiere de 120l ,l'eau du solaire entre dans celui de la chaudiere a la place de l'eau froide .
Pour les photos un peu de patience .
A plus tard
risque moins mais risque toujours.
