Pour moi il y a destratification lorsque l'on tire du haut vers le bas l'énergie contenu dans le ballon.
Peut-être une question de définition... Pour moi, on déstratifie quand on "uniformalise" la température haute et basse du ballon.
A mon avis, envoyer (via échangeur) dans le bas du ballon de l'eau plus chaude que l'eau stockée dans le haut, contribue a réduire l'écart de température. C'est pour ca que je parlais de déstratification.
Il ne faut pas aussi oublier que l'eau du bas (réchauffée) va avoir tendance a monter et se mélanger (Dans ma cuve consolar, l'eau chauffée par le solaire est guidée via une conduite qui l'amène dans le tiers supérieur de la cuve pour éviter les mélanges).
Pour répondre a ta question, je dirais 40° (ou 30° pour la deuxième question) si on néglige les pertes.
par contre, je dirais que ta question possède une (petite) erreur.
Admettons que le delta T° in/out capteur (pour un retour capteur a 40°) soit de 10°... ok
Par contre, dans les mêmes conditions d'éclairement, si le retour capteur est de 20°, le rendement capteur s'améliorant (température plus froide) la température de sortie sera, peut-être, de 32°. Au niveau KWh, on emmagasine d'avantage.
Or, financièrement et écologiquement parlant, c'est le nombre de KWh produits qui est intéressant.
Maintenant, il est clair que prendre une douche a 32°, c'est un peu frais. L'idéal serait d'amener une certaine quantité d'eau a la température d'utilisation (quit a réduire le rendement) puis d'emmagasiner un maximum pour le reste (préchauffage).
C'est, peut-être là, l'intéret de la variation de débit (on part, a 20° et on ralenti pour avoir les 50°).
Quand je parlais de surdimentionnement d'échangeur, je voulais parler de l'échangeur dans la cuve (ou, éventuellement, l'échangeur a plaque juste avant la cuve).
Amitiés
L'important n'est pas la température de l'eau solaire, c'est le nombre de KWh engrangé.