je comprends bien l'intérêt intellectuel à vouloir un panneau "capable" de tirer l maximum de l'énergie reçue sous forme d'électricité ET de chaleur.
Le problème c'est que ça ne marche pas aussi bien que ça.
Il y a deux buts invoqués suivant les cas :
- optimiser le rendement du PV par abaissement de la température des cellules dans la perspective de la vente de courant. La démonstration au dessus explique que ça ne peut pas marcher (ou pire, dégrader) à moins de disposer d'une source froide ET de dégrader le gain éventuel par le fonctionnement de pompes et/ou circulateurs.
Vu la différence de prix, les soucis de poids, fuites potentielles, risque de panne, gestion, ça me paraît peu intéressant.
- sécuriser l'installation thermique + auto-consommer : pourquoi pas ? Là aussi, il faut rester réaliste. La sécurisation du fonctionnement de l'installation thermique, c'est quelques centaines de W au plus. Le reste serait de l'auto-consommation. Dans ce cas, on devrait chercher à optimiser réellement le fonctionnement du PV puisque tout de qui sera auto-consommé sera en moins absorbé sur le secteur, que ce soit du point de vue écologique ou financier. Seulement, en termes de fiabilisation, ça suppose de maintenir l'alimentation électrique en l'absence de réseau ce qui passe par PV + batterie + onduleur + organe de couplage/découplage du réseau.
On s'aperçoit que, ou on fait de la production (vente/vente surplus/auto-consommation) et il faut beaucoup de PV qui ne bénéficiera pas de la mixité (cf : 1er cas), ou on fait de la sécurisation auquel cas 1 ou 2 panneaux PV classiques + batterie + petit onduleur (ou équipement thermique en BT continu) suffiront.
Pour moi, le PV/T, ça rappelle ce qu'on disait des hydravions, de mauvais avions et de piètres bateaux ...
