Je ne peux pas répondre pour tout le monde mais il y a différentes considérations qui conduisent à des installations plus complexes qu'à première vue.
Si on reprend l'idée (pas débile mais insuffisamment creusée

) d'alimenter l'entrée chaudière par l'eau venant des capteurs, ça se fait. Seulement, il faut voir que la régulation chaudière ne va traiter que la partie aval du montage. C'est à dire le côté radiateurs (ou PC).
Donc, dans cette hypothèse :
- 1er cas : matin 10H00, demande de chauffe par le thermostat d'ambiance -> circulateur en marche -> bruleur en action. L'eau entre dans la chaudière à 30°, ressort vers les radiateurs à 60°, revient des radiateurs à 40° puis va dans les panneaux ... Ah ben zut ! On est en train d'utiliser la chaudière pour chauffer les panneaux
- 2ème cas : Milieu de la journée, beau soleil, pas de demande de chauffe, circulateur arrêté, panneaux à 60° ... Ah ben c'est ballot, on a de l'énergie prête à être utilisée mais on ne sait pas quoi en faire.
- 3ème cas : 17H00, demande de chauffe, on serait bien content d'avoir de l'eau chaude à injecter dans la chaudière mais il n'y a plus de soleil.

Moralité : il faut une régulation capable de décider si les panneaux sont en état de fournir une énergie utile. Ça suppose pour le premier cas, au moins deux capteurs de température et un thermostat différentiel + un actuateur, V3V, permettant de choisir de faire passer l'eau de retour par les panneaux ou pas.
Pour le second cas, on aurait (en plus du cas 1) besoin de stocker l'énergie que les panneaux peuvent produire, c'est le rôle du tampon
Pour le dernier cas, il faut pouvoir récupérer la chaleur stockée dans le ballon d'où d'autres capteurs et vannes.
Un simple thermostat différentiel n'y suffit plus bien sûr et on passe à des régulations plus sophistiquées.
Et c'est sans parler de l'ECS et des stratégies de priorités et températures différentes, séparation des circuits, gestion de la surchauffe, du gel...
C'est pour cela qu'on arrive à des usines à gaz ... ou à eau ?
