Bonjour visionmasterpro,visionmasterpro a écrit : ↑ven. août 16, 2024 11:37 amBonjour
Quelques questions sur les photos et textes :
Pourquoi cette conception d'une double ossature avec des étrésillons ? En europe de l'est c'est aussi cette conception en " échelle" mais on forme des panneaux qui reposent sur la lisse basse.
Par exemple en 245 mm ici en suede (4) https://www.lbhus.se/att-bygga-med-lb-h ... eprenad-2/. Idem pourquoi utiliser un gros volume de bois (avec des sections importantes) pour une ossature/ charpente traditionnelle alors que comparativement c'est moins de contraintes et avec des sections plus faibles en industrielles https://www.byggahus.se/bygga/inreda-ov ... betsmoment . Surtout que vous disposez d'une grue à tour.
Pourquoi une partie BA et non pas une structure bois totale ?
Quelle répartition des surfaces vitrées sur les 4 faces et quelle gestion des apports solaires ?
merci
Merci de t’intéresser à mon récit.
Pourquoi cette conception :
Bien que le lambda de l'épicéa (0.14) soit bien plus intéressant que celui du béton (2.4) il n'empêche pas le pont thermique.
Dans le cadre de mon projet, maison passive située en Haute-Savoie et à 900 mètres d'altitude, je n'ai pas prévu de chauffage.
L'enveloppe doit suffire à contenir 18°en moyenne tout au long de l'année .....
Autant dire que chaque degré économisé en période hivernale représente un gros travail de fond.
Traditionnellement, les maisons ossature bois sont constituées de la façon suivante : (je reste volontairement non exhaustif et de l'intérieur vers l'extérieur),
- Plaque de plâtre
- Contrelatte pour conserver un espace technique,
- Pare-vapeur ou frein vapeur,
- Montants bois,
- Remplissage à l'intérieur des montants par l'isolant,
- OSB,
- Couche de finition extérieur.
La constitution d'une telle paroi ne permet pas une rupture du pont thermique (liaison direct entre l’intérieur et l'extérieur).
L'épaisseur de l'isolant est directement liée à la largeur des montants.
Et plus ennuyeux ..... l'OSB est considéré comme un frein vapeur.
Même dans le cas de l'utilisation d'un pare-vapeur, l'humidité migre dans les murs et se trouve bloquée par l'OSB ''dans l'isolant''.
Un isolant mouillé n'isole plus !
Une humidité permanente à l'intérieur d'une paroi en bois finie par dégrader le bois.
Pour ma part,
- Je souhaitais isoler par 50 cm d'ouate (facile avec 2 ossatures)
- Ne pas générer une humidité stagnante (OSB placé en intérieur)
- Appliquer un pare-vapeur (placer immédiatement derrière l'OSB)
- Couper totalement le pont thermique (Facile avec l'emploi d’étrésillons),
- Obtenir un µ (MU) = 5 X plus perspirant entre intérieur et extérieur (condition indispensable pour combattre l'humidité),
- L'emploi d'une VMC double flux de grande qualité (chère, mais important !)
- Un partage des descentes de charges (charpente + couverture sur les montants de 200), le solivage de l'étage + plancher sur les montants de 100.