Bonjour,
Y a pas de question stupide
La chaleur est constituée du rayonnement infrarouge. Au travers d'une vitre (capteur solaire, vitre d'habitation, etc.), une partie du rayonnement visible et invisible est filtrée (facteur optique). Dans un cas idéal, elle devrait laisser passer la totalité de ce qui est intéressant, la chaleur (les infrarouges). Dans le capteur solaire, l'absorbeur réfléchit une partie de ce rayonnement.
Un capteur solaire thermique ne se sert pas que des infra-rouges, et heureusement car ce n'est qu'une petite partie de l'énergie présente dans le spectre solaire.
En fait l'essentiel de l'énergie est dans la lumière visible (qui n'est pas chaude) et un capteur solaire sélectif transforme la lumière visible en chaleur.
Sur les infra-rouges, les capteurs sélectifs les captent d'ailleurs mal, mais c'est exprès : c'est pour limiter la puissance de radiation du capteur chaud.
Le paradoxe (apparent) est qu'un capteur solaire à haut rendement réfléchit les infra-rouges.
Cette utilisation majoritaire de la lumière visible explique que les capteurs sélectifs fonctionnent en diffus alors qu'on ne ressent pas de chaleur (ciel gris mais lumineux).
Voilà, la vitre, l'absorbeur ne sont pas idéaux, mais on les étudie pour capter dans le spectre le plus intéressant.
Question ( ): le pouvoir "indésirable" de filtration de la vitre est-il identique dans les 2 sens (à l'entrée du rayonnement et à sa sortie suite aux réflexions sur l'absorbeur) ?
Une vitre est symétrique, mais ses propriétés dépendent beaucoup de la longueur d'onde du rayonnement.
En entrée d'un capteur, on a 80% de visible et 20% d'infra rouge.
Le rayonnement est très directionnel.
En "sortie" (de l'intérieur vers l'extérieur), on a surtout de l'infrarouge liés à la température de l'absorbeur.
Le rayonnement est peu directionnel.
Cordialement,
T.Streiff