Bonsoir Thermitch,
Comme le dit Malognes, les boucles de MSD sont toujours horizontales pour éviter justement les poches d'air.
La pose en échelle n'apporte pas grand chose au niveau du transfert thermique et a le gros inconvénient de multiplier les raccords noyés ou encastrés, difficilement accessibles... et qui ne manqueront pas de suivre la bien connue Loi de Murphy:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Murphy La probabilité de panne d'un équipement est inversement proportionnelle à son accessibilité.
Et son application pour les tartines du ptit'déj:
Étude de cas : la loi de la tartine beurrée [modifier]
La « loi de la tartine beurrée » énonce que la tartine tombe toujours du côté beurré. Cette doléance a deux réponses :
L'une est une boutade : n'accusez pas le sort pour nier vos responsabilités : c'est vous et vous seul qui avez beurré votre tartine du mauvais côté ;
La seconde envisage que le côté beurré, surtout s'il s'y trouve également de la confiture, est peut-être tout simplement un peu plus lourd que l'autre.
Dans le cas de la tartine beurrée, certaines études prétendent que la probabilité que cet énoncé se vérifierait dépendait fortement de la hauteur de la table, dans des conditions normales de beurrage (monoface) et avec des tartines standard. Pour une hauteur de table standard, de nombreuses séries de tests montreraient que la tartine, habituellement beurrée sur sa face supérieure, aurait juste le temps d'effectuer un demi-tour lors de sa chute et ainsi de s'étaler irrémédiablement sur la face beurrée au sol (pour bien faire, il faudrait donc beurrer la face inférieure... ce qui est loin d'être facile sans retourner la tartine ; dans le cas contraire, la face inférieure deviendrait la face supérieure et tous nos efforts pour que le beurre ne touche pas le sol seraient inutiles). De telles « recherches », si tant est qu'elles aient trouvé un financement, se qualifieraient sans nul doute pour le prix Ig Nobel.
Cette recherche fut réalisée et a effectivement reçu un Ig Nobel. Robert Matthews, physicien, membre de la Royal Astronomical Society et de la Royal Statistical Society, reçut le prix Ig Nobel de physique en 1996. Ne pouvant se rendre à la cérémonie de remise des prix, il envoya un discours enregistré, qui pareil aux Murphy's Laws, arriva quatre jours après la cérémonie.
Il relança l'expérience, en 2001, grâce au magnifique outil qu'est la statistique. Des écoliers de tout le Royaume-Uni ont réalisé 21 000 lancés de tartines. Et il se trouva que le côté beurré obtint un taux de 62 %. Ce qui permet de clouer le bec aux personnes qui prétendent que la chute de la tartine est entièrement due au hasard.
« Grâce à cela, Robert Matthews a définitivement et doublement démontré, tant sur le plan théorique qu'expérimental que la nature a effectivement horreur du vide d'un parquet fraîchement nettoyé ! »4,5
La loi du minimax fournit aussi une parade : beurrer sa tartine des deux côtés : l'un restera nécessairement intact.
Une variante mineure de la loi de la tartine beurrée suggère que, dans l'absolu, la tartine ne retombe pas systématiquement du coté beurré: La probabilité de chute « côté beurre » est proportionnelle, d'une part au prix de l'éventuel tapis, d'autre part au caractère récent du dernier nettoyage. Cette observation est particulièrement notable lorsque le beurre est recouvert de confiture ou de miel.
Enfin, la loi de la tartine beurrée possède un corollaire (le corollaire de Blumenfeld) : si vous beurrez une tartine et qu'elle tombe du côté non beurré, c'est que vous aviez beurré le mauvais côté.
Pour clore , si on regarde le phénomène d'un point de vue strictement mécanique, la densité du beurre est plus importante que celle du pain, ce qui a pour effet le renversement côté beurre lors de la chute afin de respecter une autre loi : celle de la dynamique des solides.
PS: Un fabricant, Autrichien me semble t'il, commercialise un système de murs chauffants en échelle tout en plastoque, dispo en plusieurs hauteurs et recoupables en longueur... je n'arrive pas à y remettre la main dessus...