Doutes sur l'installation à mettre en oeuvre

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Gérald
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Message par Gérald »

Bonne et heureuse année 2007 à tous avec plein de soleil !

Réalisant que mon installation directe risquait d'être une véritable usine à gaz.
Qu'en plus tous les posts m'ont mis en garde contre les effets du gel en hiver et de la surchauffe en été.
Que je ne souhaite pas passer mon temps à surveiller la météo.
J'envisage de réaliser mon installation avec une connection sur le circit de chauffage central déjà en place. Celà me permettrait de bénéficier de la chaudière en hiver. Je sui conscient que la température de l'eau à la sortie du ballon et allant vers les radiateurs sera beaucoup plus faible mais celà n'a pas d'importance pour moi. Et en été, de disposer d'un moyen de refroidissement important en cas de surchauffe. La connection serait assurée par une vanne 3 voies commandée automatiquement lors de la mise en route de la chaudière en hiver et l'été par une sonde supplémentaire placée sur l'un des collecteurs.

Le circuit entre chaudière et serpentin inférieur du ballon serait réalisé en tube de cuivre de 22 pour ne pas trop limiter le débit de la circulation actuelle qui est en fer de 34. Le piquage vers les collecteurs serait en 14 afin de limiter le débit.

Si quelqu'un pouvait me dire si ce type d'installation est envisageable et mieux, si quelqu'un l'a déjà réalisé ?


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p_bricoleur
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Message par p_bricoleur »

Salut Gérald,

Pourrais-tu nous faire un schéma même sommaire de ton idée.
Car comme ça, c'est pas clair (au moins pour moi).

Ou alors nous décrire rapidement :
- le circuit solaire (il y a quoi qui circule et ça passe par où)
- on stocke la chaleur dans quoi (ECS, eau de chauffage, eau morte)
- comment se fait l'interface avec le système ECS et/ou chauffage existant

Cordialement

Gérald
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Message par Gérald »

En fait, actuellement, j'ais un chauffage central qui fonctionne en boucle : départ chaudière vers radiateurs et retour normal de l'eau refroidie vers chaudière. Mon idée est d'insérer (en série) le serpention inférieur du ballon d'ECS à la sortie de la chaudière. Le fluide caloporteur est simplement de l'eau avec une pression variant entre 1.5 et 2.5 bars. A la sortie de la chaudière (le fluide étant le plus chaud), il est injecté directement dans le serpentin du ballon et ressort vers les radiateurs (la température du fluide à ce moment là n'a pas d'importance, les radiateurs n'étant pas le chauffage principal de la maison chauffée aussi avec un insert (qui sera transformé en bouilleur et relié au circuit cet été. Mais c'est une autre histoire !). Le circuit chauffage central dispose de sa propre pompe de circulation.

Pour les panneaux solaires, ils seraient connectés au moyen de tés sur le circuit du chauffage entre la chaudière et le serpentin du ballon. En fait une simple dérivation en paralèlle. La circulation étant assurée par une 2e pompe de circulation. Lorsque cette pompe serait activée, l'eau (tout ou partie selon le débit de la pompel) passerait par les collecteurs et réinjectée dans le circuit avant le serpentin.

En période de gel, le circuit de chauffage central est actif et c'est lui qui assurerait le réchauffage de l'ECS (en fait le serpentin fonctionne comme un radiateur). Si la température des collecteurs descend en-dessous de 5°, la pompe de circulation des collecteurs se met en route et prélève une partie de l'eau chaude pour les réchauffer. La contenance des capteurs est très faible et ne va pas faire baisser de beaucoup la température de l'ensemble.

En temps normal, une vanne 3 voies court-circuite le chauffage central. La chaudière est arrêtée ainsi que sa pompe de circulation. On se retrouve en présence d'un système ECS standard à la différence près que l'eau utilisée comme fluide caloporteur n'a pas de glycol.

En cas de surchauffe, la vanne 3 voies bascule et rajoute les radiateurs et la chaudière (arrêtée) dans le circuit (çà fait un paquet de refroidisseurs !).

Donc mon idée générale est de faire un seul circuit avec les deux !

Gérald

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p_bricoleur
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Message par p_bricoleur »

Gérald,

C'est plus clair.
Quelques commentaires :
A la sortie de la chaudière (le fluide étant le plus chaud), il est injecté directement dans le serpentin du ballon et ressort vers les radiateurs
Attention à la température du fluide au départ de la chaudière, car si tu veux chauffer de l'ECS assez vite, il faut un fluide plus chaud que la température ECS que tu veux atteindre.
POur cette raison, sur les chaudières à gaz mixte, la chaudière utilise sa régulation pour fixer la température de départ chauffage, mais pour l'ECS elle utilise 80 ou 85°C pour accélérer le chauffage du ballon ECS.
Sinon il faut un gros ballon ECS car il est lent à chauffer.
Pour les panneaux solaires, ils seraient connectés au moyen de tés sur le circuit du chauffage entre la chaudière et le serpentin du ballon. En fait une simple dérivation en paralèlle. La circulation étant assurée par une 2e pompe de circulation. Lorsque cette pompe serait activée, l'eau (tout ou partie selon le débit de la pompel) passerait par les collecteurs et réinjectée dans le circuit avant le serpentin.
En hiver et hors période de gel, il est peu probable que ton eau de retour chauffage soit inférieure à 30°C. Le rendement des capteurs sera très faible en envoyant une telle température.
En période de gel, le circuit de chauffage central est actif et c'est lui qui assurerait le réchauffage de l'ECS (en fait le serpentin fonctionne comme un radiateur). Si la température des collecteurs descend en-dessous de 5°, la pompe de circulation des collecteurs se met en route et prélève une partie de l'eau chaude pour les réchauffer. La contenance des capteurs est très faible et ne va pas faire baisser de beaucoup la température de l'ensemble.
Je n'aime toujours pas ce principe de lutter contre le gel en envoyant de la chaleur dehors, surtout que ce sera aux périodes où on ne collectera pas grand chose.
En temps normal, une vanne 3 voies court-circuite le chauffage central. La chaudière est arrêtée ainsi que sa pompe de circulation. On se retrouve en présence d'un système ECS standard à la différence près que l'eau utilisée comme fluide caloporteur n'a pas de glycol.
Mais dans ce cas, comment se fait le chauffage d'appoint du ballon ECS quand il n'y a pas assez de soleil ?
En cas de surchauffe, la vanne 3 voies bascule et rajoute les radiateurs et la chaudière (arrêtée) dans le circuit (çà fait un paquet de refroidisseurs !).
La surchauffe c'est à la belle saison par grand soleil... Si tu envoie ta chaleur dans les radiateurs DANS la maison, il va y faire bon !
Non, un radiateur de surchauffe doit se trouver dans un endroit où la chaleur ne gêne pas (typiquement dehors).

Une fois le schéma hydraulique "pensé", il faut réflechir aux règles de déclenchement des différents circulateurs ou vannes. Cela va te donner où positionner les différents capteurs de température. Et de vérifier si tout est logique.

Cordialement

Malognes
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Message par Malognes »

Bonjour,

Dans ton shéma hydraulique, regarde pour chauffer directement tes radiateurs.

A+

Gérald
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Message par Gérald »

Bonsoir et merci pour tes conseils aussi précis.

Pour comprendre la situation : la maison est relativement récente (30 ans) et elle est constituée d'une partie habitation d'environ 90 m2 de plain pieds sur un sous-sol total de 110 m2. Le circuit de chauffage central est constitué d'un SEUL tube de 34 qui fait le tour de tout le sous-sol sur lequel viennent se greffer les tuyaux des radiateurs soudés en siflet côté amont et en té côté aval (je n'avais jamais vu ce type d'installation mais c'est très efficace). Bien sûr, en été, les radiateurs sont fermés mais la circulation peut se faire quand même dans la boucle au sous-sol. Donc je me servirais de la masse métallique de celle-ci plus la masse de la chaudière arrêtée comme refroidisseur en cas de surchauffe.

Comme j'ais installé un insert un peu surdimensionné, le chauffage de la maison est assuré actuellement uniquement par une ventilation d'air chaud. Je me rend compte que je dispose de suffisament de calories pour pouvoir installer un serpentin autour du conduit d'évacuation des fumées et le relier au circuit de chauffage central. Dans ce cas, je n'aurais plus à mettre la chaudière fuel en route (elle restera certainement en place dans le cas de pénurie de... bois ! et comme refroidisseur !)

Hors période de froid ou de grand soleil, l'appoint sera assuré par une résistance électrique de 3 Kw placée à mi-hauteur du ballon de 300 litres.

C'est vrai que çà fait mal au coeur de gâcher de la chaleur pour réchauffer les collecteurs. Mais je ne devrais pas en gaspiller beaucoup : les deux panneaux vont être placés contre le mur de la chaufferie avec un angle d'environ 60° pour avoir le meilleur rapport au printemps et à l'automne. et je vais soigner particulièrement l'isolation de la tuyauterie d'arrivée et de départ. Les collecteurs étant constitués d'un tube déjà bien isolé dans un boitier en inox.

Pour piloter l'ensemble, je dispose d'un contrôleur qui va gérer la pompe de circulation des panneaux, la résistance électrique d'appoint, le réchauffage collecteurs s'ils descendent en-dessous de 5°.

En position de repos, la vanne 3 voies privilégie la circulation solaire. Elle est commandée par le thermostat d'ambiance de la maison et s'enclenche dans la 2e position lorsque le chauffage central se met en route.

Pour gérer la surchauffe, je vais rajouter une sonde aux collecteurs avec un boitier de commande qui enclenchera la pompe de circulation du chauffage central et la vanne 3 voies si la sonde détecte une température d'environ >90° (A affiner à l'utilisation).

Comme les périodes de gel et les périodes de surchauffe n'ont pas de risque de se superposer, çà devrait marcher !

Pour l'hydraulique, l'eau n'étant pas compressible, il y a peu de chances pour envoyer de l'eau dans les collecteurs si la pompe n'est pas en route ou qu'elle remonte à l'envers dans la chaudière.

Qu'en pensez-vous ?

Gérald

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