Bonjour,
Il me vient une remarque digne d'un dimanche pluvieux.
Ma cogitation :
Ayant fini mon installation en avril (et étant sur que j'avais des modifications sur le réseau solaire) j'ai tourné avec de l'eau jusqu'à fin septembre.
Voyant les premiers gelé arrivées j'ai acheté du glycol comme le spécial solaire et chère j'ai pris du liquide de refroidissement pour voiture.
Depuis la mise en antigel j'ai l'impression que la récupération solaire s'est dégrade????
Maintenant c'était en fin septembre donc soit le rayonnement solaire à largement diminuer ou le glycol ne présente pas un bon échange thermique.
Je pensait donc à une expérience qui serait super intéressante:
Vous prenez 250 ml de 3 glycols différents et 250 ml d'eau du robinet.
Les quatre échantillons sont stockés à environ 3 ou 4 degré (dans le frigo).
Vous allumez un gaz de votre cuisinière (puissance moyenne durant toute la durée de l’expérience ne surtout pas l’éteindre).
-Vous prenez une casserole que vous passez sous le robinet deux minutes (pour avoir une température identique à l’eau de ville identique durant les 4 phase de testes)
-Vous mettez l'échantillon d'eau dans la casserole.
-Vous chronométrez le temps avant que l'eau ne commence à bouillir (encore mieux avec constations t.°c avec thermomètre plongeur)
- Avec la chaleur massique de l'eau et le delta température 100-4 vous pouvez définir la puissance du brûleur.
Vous laissez toujours le gaz allumé.
-Vous passez de nouveau la casserole sous le robinet 2 minutes.
-Vous répétez l'opération avec les 3 autres échantillons.
Cette expérience doit mettre en évidence la capacité d'absorption de la chaleur par le glycol.
Le mieux serait de faire l'expérience avec de l’eau, du liquide de refroidissement 1er prix, du liquide de refroidissement haut de gamme et du glycol spécial solaire.
Nous pourrions valider le fait que d'utiliser du liquide de refroidissement de voiture est identique au glycol spécial solaire.
L’incidence de cette expérience est importante, elle pourrait mettre en évidence qu’un gain de 100 € de glycol spécial pourrait dégrader le récupération solaire sur plusieurs années.
Maintenant je dispose de thermomètre à plonge pour réaliser cette expérience mais il me faudrait un volontaire qui pourrait me donner 250 ml de glycol solaire (dur à trouver en petite quantité).
En échange promis je ferais un super rapport.
Bonne soirée
QUALITE FLUIDE CALOPORTEUR
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- remi.450
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Bonsoir,
Pour une telle expérience je la ferais dans un four à air pulsé.
Des échantillons dans des coupelles identiques en aciers.
Mais cette expérience va montrer le point d'ébulition du liquide.
Par contre concernant la chaleur massique d'un liquide, elle n'a rien à voir avec le point d'ébulition.
Avec l'ajout d'antigel que tu as fais, ton débit à du diminuer car les pertes de charges augmentent de 20% aussi. Donc la chaleur massique + le débit il est vrai que le rendement doit chuter. Mais tu peux dormir sur tes 2 oreilles
Rémi
Pour une telle expérience je la ferais dans un four à air pulsé.
Des échantillons dans des coupelles identiques en aciers.
Mais cette expérience va montrer le point d'ébulition du liquide.
Par contre concernant la chaleur massique d'un liquide, elle n'a rien à voir avec le point d'ébulition.
Avec l'ajout d'antigel que tu as fais, ton débit à du diminuer car les pertes de charges augmentent de 20% aussi. Donc la chaleur massique + le débit il est vrai que le rendement doit chuter. Mais tu peux dormir sur tes 2 oreilles

Rémi
- ice 54
- Maitre Solaire
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Bonjour,
J utilisait l'ébullition pour avoir un point facile.
Maintenant avec un thermomètre plongeur tu pourrait prendre 80ou 90ou.... .
Le but est de mesurer le transfert thermique entre le glycol solaire ou le liquide de refroidissement des voitures.
Si nous avons la puissance de la source nous pouvons déduire de la capacité thermique du fluide en mesurant le temps de monté en T°C.
Ce qui permettrai de dire su oui ou non le liquide voiture est égale ou non au glycol solaire.
L'enjeu est important , si on perd 5 % sur 10 ans la perte est importante.
bonne soirée
J utilisait l'ébullition pour avoir un point facile.
Maintenant avec un thermomètre plongeur tu pourrait prendre 80ou 90ou.... .
Le but est de mesurer le transfert thermique entre le glycol solaire ou le liquide de refroidissement des voitures.
Si nous avons la puissance de la source nous pouvons déduire de la capacité thermique du fluide en mesurant le temps de monté en T°C.
Ce qui permettrai de dire su oui ou non le liquide voiture est égale ou non au glycol solaire.
L'enjeu est important , si on perd 5 % sur 10 ans la perte est importante.
bonne soirée
Modifié en dernier par ice 54 le dim. nov. 29, 2009 22:00 pm, modifié 1 fois.
300 L ECS appoint gaz /800 L appoint chauffage entrée chaudière à condensation, 6 capteurs Tinox Marvels 2510 automate Trend.
23 m2 de panneaux photovoltaique Solarworld + onduleur 3 kw/h onduleur power one.
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- p_bricoleur
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Bonsoir,
1) Le MPG est plus visqueux que l'eau surtout à basse température (10 fois plus visqueux vers 5°C, 3 fois plus vers 100°C). Donc le mélange eau-MPG s'écoule plus difficilement, cela génère plus de pertes de charge donc on a moins de débit avec la même pompe.
2) La capacité thermique du MPG n'est que de 2,5 J/kg/K au lieu de 4,2 J/kg/K pour l'eau tout en ayant une densité proche.
Un mélange 50/50 a donc une capacité thermique d'environ 3,35 J/kg/K (20% de moins que l'eau pure)
Donc : moins de litres de caloporteur qui circulent, et qui transportent moins de chaleur par litre, donc boucle solaire moins efficace.
On peut toujours se consoler en remarquant que :
- l'hiver, pomper moins de puissance permet de laisser le capteur en température et de pomper plus longtemps (c'est comme si on travaillait avec un débit d'eau moindre, ou que l'on avait baissé la vitesse du circulateur).
- le MPG augmente la température d'ébullition du caloporteur
L'expérience de comparaison est intéressante, mais les "additifs" (anticorrosion, antifloculage, etc.) des produits sont présents en quantités très faibles dans les liquides et cela ne doit pas perturber les capacités thermiques ou la viscosité.
Il n'est d'autre part pas sûr que tous les liquides solaires et tous les liquides "moteur" aient des propriétés unifiées.
Cordialement,
T.Streiff
La dégradation vient de 2 faits :Depuis la mise en antigel j'ai l'impression que la récupération solaire s'est dégrade????
Maintenant c'était en fin septembre donc soit le rayonnement solaire à largement diminuer ou le glycol ne présente pas un bon échange thermique.
1) Le MPG est plus visqueux que l'eau surtout à basse température (10 fois plus visqueux vers 5°C, 3 fois plus vers 100°C). Donc le mélange eau-MPG s'écoule plus difficilement, cela génère plus de pertes de charge donc on a moins de débit avec la même pompe.
2) La capacité thermique du MPG n'est que de 2,5 J/kg/K au lieu de 4,2 J/kg/K pour l'eau tout en ayant une densité proche.
Un mélange 50/50 a donc une capacité thermique d'environ 3,35 J/kg/K (20% de moins que l'eau pure)
Donc : moins de litres de caloporteur qui circulent, et qui transportent moins de chaleur par litre, donc boucle solaire moins efficace.
On peut toujours se consoler en remarquant que :
- l'hiver, pomper moins de puissance permet de laisser le capteur en température et de pomper plus longtemps (c'est comme si on travaillait avec un débit d'eau moindre, ou que l'on avait baissé la vitesse du circulateur).
- le MPG augmente la température d'ébullition du caloporteur
L'expérience de comparaison est intéressante, mais les "additifs" (anticorrosion, antifloculage, etc.) des produits sont présents en quantités très faibles dans les liquides et cela ne doit pas perturber les capacités thermiques ou la viscosité.
Il n'est d'autre part pas sûr que tous les liquides solaires et tous les liquides "moteur" aient des propriétés unifiées.
Cordialement,
T.Streiff
- ramses
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- Enregistré le : mer. janv. 23, 2008 21:49 pm
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bonsoir a tous,
tres "parlante" la demonstration de notre ami P_Bricoleur.
Voici qlqs mois, un posteur avait pose la question de la faisabilite d'avoir un stock "mort" en antigel, donc pas d'echangeur solaire dans la cuve.
Les reponses donnees pour l'en dissuader semblaient "ne butter" que sur un probleme de cout de l'antigel ... Avec les chiffres donnes par P Bricoleur, on comprend qu'avant d'etre financier, le probleme est : "serieuse diminution de la capacite d'accumulation d'energie" ! En effet l'energie stockable dans le ballon diminue de plus de 20% alors qu'on a deja des pertes niveau rendement panneau et debit de 20% ...
Ouille ! meme avec l'antigel gratos comme "proposait" le gars, c'est direction "le mur" pour le rendement final !
Bien a vous tous
tres "parlante" la demonstration de notre ami P_Bricoleur.
Voici qlqs mois, un posteur avait pose la question de la faisabilite d'avoir un stock "mort" en antigel, donc pas d'echangeur solaire dans la cuve.
Les reponses donnees pour l'en dissuader semblaient "ne butter" que sur un probleme de cout de l'antigel ... Avec les chiffres donnes par P Bricoleur, on comprend qu'avant d'etre financier, le probleme est : "serieuse diminution de la capacite d'accumulation d'energie" ! En effet l'energie stockable dans le ballon diminue de plus de 20% alors qu'on a deja des pertes niveau rendement panneau et debit de 20% ...
Ouille ! meme avec l'antigel gratos comme "proposait" le gars, c'est direction "le mur" pour le rendement final !
Bien a vous tous