Bonsoir,
[quote="pf26"]
pour le calcul de l'énergie à extraire du sol par une PAC, par mètre linéaire, il est classique de dimensionner les installations à 10W/m
http://herve.silve.pagesperso-orange.fr/pac.htm. Même avec un taux de marche de la PAC de 30% sur l'hiver, cela signifie que l'on puisse environ 10kWh/m de tube, donc environ 3x ce que dit Dedereu.
Pierre[/quote]
J'avais mis
en refroidissant 3,54kWh/m3 par m3 de terre refroidie, pour la PAC géothermie et pas du tout par mètre de tuyau qui se tortille dans cette terre !!
Ces chiffres
par m3 de sol ou de terre, ne sont pas à confondre avec les chiffres par m de tuyau ou de puits !!!
Cela est très différent, et il faut faire attention aux unités précises car alors on ne comprend plus du tout.
J'avais écrit
on dispose autour de chaque tuyau sur un rayon de 2m autour de 12,5m3 de terre à refroidir sur ce temps par mètre de puits à tuyau bien droit c'est àdire
3,54x12,5=44,25kWh/m de puits bien droit !! et pas tortillé comme sur ce lien.
J'avais écrit :
Ainsi pour 10000kWh/an il faut 10000/3,54=2825m3 de terre, soit des tuyaux de 10000/(3,54x12,5)= 228m de long et à 30000kWh/an trois fois plus soit 685m installés sous terre . Ces valeurs sont celles du volume de terre ou de roche refroidie à 2°C à la fin de l'hiver autour des puits.
Avec ce type de confusion, je comprends mieux comment certaines PAC sont insuffisamment dimensionnées.
De façon simple, j'avais pris 36°C pour simplifier avec les 3600s du calcul en KWh , mais on peut se contenter de 30°C entre 30°C, plus réaliste, et 60°C pour obtenir la capacité thermique stockée qui est 3 fois plus élevée en prèchauffant en été sans PAC, que pour une PAC refroidissant de 10°C le même système de puits à l'identique.
Surtout que ce lien avoue :
en France on a tendance à sous dimensionner la source froide ce qui peut provoquer le gel du sol car à demander de trop fortes puissances ...... En France, la surface prise comme point de départ est généralement de une fois et demi à deux fois la surface habitable ..... en Allemagne elle est de quatre fois
Ce lien ne considère que la puissance frigorifique nécessaire en montrant de belles photos de jardins tournouboulés, comme
la puissance frigorifique de cette PAC pour ces températures est de 10 kW et aussi
puissance moyenne soutirée par étage de captage 15 W/m² (6,8 W/m) et jamais l'énergie totale nécessaire sur tout l'hiver, qui refroidit le sous sol à capacité limitée mesurée en KWh/m3 disponibles par m3 de ce sol, et pas du tout en KW ou KW/m de tube ou W/m , avec des valeurs jamais justifiées à partir de la physique des conductivité, capacités et diffusivité des différents éléments. Ce lien ne parle jamais de volume de sous sol refroidi, encore moins de diffusion thermique en fonction du temps.
Ce lien est tellement sûr du fonctionnement qu'il écrit :
De toutes façons, par mesure de précautions, une résistance électrique d'une puissance appropriée pourra être installée en série sur la conduite de départ chauffage et viendra en appoint dans le cas où les conditions de base viendraient à être dépassées et que la PAC ne pourrait à elle seule couvrir les besoins calorifiques du logement. Le prix de la résistance sera compensée par la différence de prix avec le modèle de PAC de puissance supérieure et le COP plus important. de fait par grand froid, la PAC devient un radiateur ordinaire (vu mon age, j'ai souvenir du grand froid de 1956, un mois à -15°C à Paris, la Seine congelée en énormes séracs, et alors les PAC auraient déclaré forfait ).